Dans ces bras-là...
Ça tombait bien, au fond, cette foudre me transperçant à la terrasse d'un café, c'était un signe du ciel, cette flèche fichée en moi comme un cri à sa seule vue, cette blessure rouvrant les deux bords du silence, ce coup porté au corps muet, au corps silencieux, par un homme qui pouvait justement tout entendre.
Il me sembla que ce serait stupide de faire avec lui comme toujours, et qu'avec lui il fallait faire
comme jamais.
Camille
Laurens.
Décembre 2024 | ||||||||||
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Au loin la ligne sombre des montagnes se confond presque avec le ciel. Entre le rivage et la jungle, la mer d’un bleu métallique, d’un immense seul tenant, comme coupée dans un tissu de soie.
Perchée sur un tabouret du bar, je regarde les bateaux bercés par les vagues puis la guirlande électrique. Blanches et rouges, ses loupiotes s’allument et s’éteignent en rythme, caressant de leurs lumières les renflements des bouteilles.
Je pense que je suis bien. Juste là, mon sac de voyage tapi sous mes pieds déchaussés, la tête vide de pensées, présente au monde et à la brise qui m’effleure les épaules.
J’avale une gorgée de café et lève ma tasse à l’horizon qui s’assombrit. Le soir, déjà. Pas de beau coucher de soleil aujourd’hui, les nuages ont dévoré le ciel.
Avant-hier je me trouvais à plusieurs heures de bus, dans un taxi qui traversait la ville. Mon chauffeur s’appelait Roel. Il s’esclaffa quand je lui dis que je cherchais un bar spécial. Un bar avec des hommes à louer.
- Pas des homosexuels, des hommes qui aiment les femmes. Des gigolos, insistai-je en détachant chaque syllabe.
Roel me fixa dans le rétroviseur. Ses yeux glissèrent sur ma peau bronzée, sautèrent de mes cheveux défaits à mes iris bleus, s’arrêtèrent sur ma bouche, mon collier en bois et mon décolleté.
- Mais madame… s’étonna-t-il. Vous n’avez pas besoin de payer !
Je souris. Prétextai un article à écrire sur le sujet pour lui cacher que la situation m’amusait. Peu importait que j’aille ou non au bout. J’avais envie de me trouver dans ce bar, de me joindre à la foule des autres clientes – en majorité des veuves, me précisa Roel -, d’y siroter un cocktail en observant le ballet des hommes attachés à nous séduire. J’espérais ces hommes bien choisis, bien bâtis, drôles et attentionnés.
Parmi eux j’en désignerais un, peut-être, et repartirais à son bras en direction de l’hôtel.
Ni implications ni complications, juste un désir sans fioritures, un plaisir espéré, une transaction de chair pour la première fois de ma vie.
- Alors, ce bar ?
Roel en connaissait un, oui. Proposa de m’y conduire mais plus tard. En milieu d’après-midi, l’établissement était fermé. Eût-il été ouvert que je n’aurais pu infléchir ma course, tout absorbée par le rendez-vous pour lequel j’avais quitté ma maison biscornue.
- Merci, je vais y réfléchir…
Arrivée à destination, je sautai du taxi en glissant dans mon sac le numéro de Roel.
Hier matin, à la gare routière sud, un employé me demanda une clope. Gros, fureteur et sans gêne, il m’inspirait une vague répulsion. Je tirai une cigarette de mon paquet et la lui tendis sans un mot. Il baragouina en visayas, très vite, comme pour s’assurer que je ne le comprenais pas. Satisfait de mon front plissé, il éclata en hoquets gras avant de repasser à l’anglais. Au milieu de l’hilarité de ses collègues, je ne saisis que deux mots :
« touch my ».
Le défiant du menton, j'enchaînai en français, aussi bruyante, rapide et grossière que lui. Pris au dépourvu à son propre piège, il me fixa interdit. Autour de nous les rires se turent.
Je jetai mon mégot dans une flaque, empoignai mes affaires et montai dans le bus. Mon sac ne rentrait pas sous le siège. Aussi le laissai-je debout à mes côtés, me doutant que bientôt je devrais le déplacer.
Aux Philippines, rares sont les transports en commun qui circulent à moitié vides.
Vide, la clinique du docteur Lastilla l’était. Désœuvrée, la secrétaire regardait la télévision. Lorsque je poussai la porte, elle afficha un air troublé.
- Mâ-âm ?
- J’ai rendez-vous.
- Mais le docteur n’est pas là.
- Et bien… Elle va arriver, je suppose.
Pour preuve de ma bonne foi, je lui montrai le sms reçu la semaine dernière. Y figuraient l’adresse de la clinique, le jour et l’heure de la consultation. Vaincue, la secrétaire décrocha le téléphone pour joindre le médecin sur son portable.
- En effet, Madame Lastilla ne devrait pas tarder.
Celle-ci déboula une demi-heure plus tard, répandant dans son sillage une turbulence de femme pressée. Trop occupée à maugréer contre elle-même, elle ne s’excusa pas et m’accorda tout juste un salut. Je compris sur le champ qu’entre ses cours à l’université, son autre clinique et ses impératifs, il faudrait être efficace.
Je me positionnai sur le siège sans qu’elle ne m’y invite. Sortis d’une enveloppe le contenu de quatre mois de tribulations dentaires. Elle s’empara d’une radio au hasard, l’épingla sur un écran lumineux. Emit des grognements en suivant le trajet d’un os, ralentit à l’approche d’une zone plus sombre. S’adressa à son assistante et revins vers le fauteuil où elle me croyait toujours installée. S’arrêta, surprise, car je me tenais derrière elle.
- Rasseyez-vous, s’il vous plaît.
Je lui parlai alors de la douleur, de cette infection qui revenait. La dent, la gencive. Des semaines d’antibiotiques, des effets secondaires. De l’interdiction de plonger qui depuis trop longtemps m’empêchait de terminer ma formation. De mes attentes toujours déçues, de ma lassitude, de ma colère aussi.
Elle me parla de fissure, d’échec de traitement, de racine trop incurvée. D’extraction, de chirurgie, de mois de cicatrisation. De prothèse, d’implant.
Son diagnostic me cloua au fauteuil plus sûrement qu’une volée de clous.
Le bus se remplissait rapidement au gré des arrêts. Levant le nez de mon livre, je m’aperçus que toutes les places étaient occupées, à l’exception des deux jouxtant mon sac. J’étais seule, étalée sur une banquette pour trois, dévisagée par un Philippin debout. Aussitôt je m’excusai, ramassai mes affaires éparpillées et déplaçai mon sac dans la travée.
Une femme corpulente s’affala à mes côtés, son mari aux siens. Ils n’engagèrent pas la conversation et je souris, songeant à ce même parcours que je fis l’an dernier. Ou à un autre peut-être, tant les trajets finissent par se confondre.
Mes voisines étaient deux femmes âgées, pauvrement vêtues, à demi édentées. Leurs gencives dénudées ne les empêchaient pas d’avoir la langue bien pendue. A chaque fois que je menaçais de glisser dans le sommeil, elles me réveillaient de mots hurlés par-dessus le vrombissement du véhicule. Mais, en dépit de leurs efforts, la communication restait parcellaire, laborieuse. Elles ne connaissaient que quelques mots d’anglais, moi aucun de visayas. Aussi les gestes suppléaient-ils à la parole lorsque le passager de devant n’était pas sollicité. Lui avait plus de vocabulaire à son actif et, brave homme, traduisait quelques mots-clés quand la discussion s’embourbait trop.
J’eus ainsi droit au classique interrogatoire sur mon pays, mon âge, ma situation matrimoniale. A l’étonnement de ces femmes parce que je voyageais sans mari ni compagnon, qui plus est pour plonger.
- Dangerous, dangerous ! clamait l’une à la cantonade.
- Brave girl, brave girl ! surenchérissait l’autre.
« Dangereux, courageuse, bof. Pas tant que ça… », pensai-je.
Lorsque le contrôleur vint collecter l’argent des tickets, les mots devinrent inutiles. Et j’assistai, incrédule et amusée, à une scène digne d’un chef-d’œuvre muet. Désignant le billet que je tendais au préposé, ma voisine eut un large geste du bras englobant la passagère d’à côté, elle-même, leurs paniers à provisions et moi. Le contrôleur, docile, factura tous les trajets sur mon unique billet. Me rendit trois dérisoires piécettes que, bonne joueuse, j’empochai en me retenant de rire.
Les larmes au lieu du rire… Dans la clinique du docteur Lastilla, l’ambiance n’était guère à la galéjade. De tous les mots qui avaient franchi ses lèvres, deux surnageaient comme des grumeaux sur un bouillon sale.
Opération. Extraction.
La main glacée du souvenir me serrait la gorge, m’empêchait de respirer.
Je me revoyais dans cette clinique parisienne, recroquevillée au fond d’un lit à barreaux. La soufflerie d’un chauffage gonflait le drap mais j’avais froid. Mal aussi. Et peur.
Autour de moi tout était flou, gondolé, indistinct. On ne m’avait pas rendu mes lunettes et je ne distinguais rien. A peine le visage du chirurgien qui, par-dessus le garde-fou des barreaux, se penchait sur moi. Cet homme qui m’avait ouverte et refermée semblait une ombre agrégée à un cauchemar, un monstre indistinct sorti de mon cerveau.
- Mademoiselle, vous m’entendez ? Je n’ai pu sauver qu’un côté… Si vous voulez un enfant, il faut vous dépêcher.
Les phrases me parvenaient assourdies, déformées, comme rétives à traverser des épaisseurs d’ouate. Prisonnière des brumes de l’anesthésique, je ne les comprenais d’ailleurs qu’à peine. Ne voulais ni me réveiller ni revenir au monde.
Ce que je voulais, ce que mon corps exigeait, c’était dormir. Dormir encore et pleurer Feu mon amour qui venait de me quitter.
Me dépêcher…
Ces mots me rentraient dans la chair en stupide évidence, en injustice imméritée.
Me dépêcher… ? Mais comment ? Et avec qui ?
Consternée, j’observe le stylo du docteur Lastilla rayer un papier blanc, tout simple, sans en-tête. Maniée de son poignet nerveux, la plume n’en finit pas d’aligner les chiffres à virgules.
- Voilà, additionne-t-elle. Sans les médicaments ni examens complémentaires.
La feuille pivote d’un quart de tour. Je lève des sourcils effarés devant la profusion de zéros.
Une vraie petite fortune.
KO debout au comptoir de la clinique, je suis infichue d’esquisser un geste, juste capable de m’agripper pour ne pas tomber. Les mois passés défilent à toute allure dans ma tête.
Tous ces trajets pour rejoindre le cabinet de Rhoda, ma dentiste sur l’île que j’habite. Toutes ces attentes, ces consultations, ces demi-journées sur le siège, ces anesthésies, ces douleurs, ces traitements, ces mois hors de l’eau, tout cet espoir ravivé semaine après semaine et dépensé en pure perte.
Révolte. Découragement. Tristesse.
Un autre bus, un autre jour. Les fenêtres grandes ouvertes laissaient passer les gifles d’un vent brûlant. La porte arrière, cassée, brinquebalait avec les cahots. Arrimé au chambranle métallique, le poinçonneur de tickets risquait l’écrasement à chaque ornière. Il ne pouvait pas reculer, le véhicule était bondé d’humains, d’animaux et de paniers entassés pêle-mêle.
Genoux calés contre mon gros sac, le petit à anses sur mon giron, j'étais installée, ou plutôt comprimée à l’arrière. Aux Philippines, c’est permis. Dans les pays bouddhistes, à éviter. La dernière rangée est généralement réservée aux moines, et les moines ne voyagent pas à côté des femmes.
Justement, c’était une femme ma voisine. Une adolescente vêtue de l’uniforme de son école. Jupe et cravate bleu marine, chemise et socquettes blanches, cartable sagement rangé entre ses mollets. Elle rentrait chez elle après une journée d’études. Ses yeux étaient vifs, son expression intriguée, son anglais excellent. Tandis que le bus se vidait lentement, nous bavardions. Elle aimait jouer aux échecs. Lire. Apprendre. Ne s’étonnait pas, elle, de me savoir seule sur les routes.
- J’aimerais moi aussi voyager… Plus tard, quand je serai plus grande…
Nous échangeâmes un sourire complice. Puis, sortant une pièce de son porte-monnaie, elle la frappa avec vigueur contre la barre d’appui, commandant ainsi l’arrêt du bus. Avant de descendre, elle se tourna vers moi pour me souffler comme un conseil ou une injonction :
- Live your life to the fullest !
J'étais ébahie et elle, elle en oublia son cartable.
La regardant disparaître dans ce coin de campagne, je songeai que ce pays était rempli de surprises et de paradoxes.
Saisie, je me tais. Si je tente maintenant de parler, je pleurerai, c’est certain.
- Mademoiselle ?
Le regard du docteur Lastilla n’est plus froid. Pas surpris non plus de me voir encore plantée telle une bûche à son comptoir. Juste compatissant. Ce changement du professionnel à l’humain, je l’ai déjà observé à la pharmacie de l’hôpital où j’échouai en juin, quand les douleurs frôlèrent l’insupportable.
Une employée bourrue déposa devant moi une sébille de médicaments.
- Lequel est l’analgésique ?
Elle pointa du doigt deux gélules.
- Je n’ai pas d’eau pour les avaler.
- Vingt pesos, lâche-t-elle en apportant une bouteille.
J’en dévissai le bouchon. Fourrai les comprimés entre mes lèvres et ouvris la bouche pour boire. Un élancement fulgurant me perfora la mâchoire jusqu’à l’œil. Mes larmes jaillirent comme sous l’effet d’un coup de poing. Derrière les lunettes les yeux durs de l’employée s’étaient faits doux, presque désolés.
- Vous êtes toute seule ? m’interrogea-t-elle.
- Vous êtes toute seule ? reprend comme en écho le docteur Lastilla.
J’opine du menton.
- Prenez soin de vous, dormez et réfléchissez-y, me conseille-t-elle.
Opération. Extraction.
Plus tôt je lui ai objecté un « non » rageur. Poings crispés, violente, arquée sur mon refus. « Non », sans lui en expliquer la raison, qui de toute façon ne la concerne pas.
La raison est tapie dans la chambre blanche de la clinique parisienne, agrégée à mon esprit, enchâssée à mon corps. D’une partie de moi entre les mains du chirurgien j’ai déjà dû me défaire. Cette extraction sonne comme une autre amputation, le contour d’une nouvelle zone morte dessinée sur ma géographie vivante.
Corps en cimetière d’organes, morcelé, réduit, découpé et recousu.
Non. Je ne suis pas prête.
Je me force à sourire au docteur Lastilla. Quitte sa clinique en titubant. Allume une cigarette. Appelle Bertille. M’assois sur un banc, me laisse tremper par la pluie, enivrer des odeurs d’herbes et de terre mouillée.
La nuit est tombée. Je prends le bus.
Il s’arrête coincé dans un embouteillage. Sur les phares des automobiles se découpe une silhouette frêle. Une fillette qui traverse le boulevard en zigzaguant entre les automobiles. Haute comme trois pommes, sans chaussures, entièrement nue, elle plie sous le poids d’un seau trop lourd.
Je n’ai pas appelé Roel.
J’ai quitté la ville le lendemain. Loué, une fois arrivée à destination, une chambre toute simple avec vue sur la mer.
Aujourd’hui l’eau m’a accueillie. 28 mètres, 57 minutes, 80 bar en remontant.
Jeudi je consulte une autre dentiste.
Photos : Eiko Hosoe, Nabuyoshi Araki,
"Corps en cimetière d’organes, morcelé, réduit, découpé et recousu.
Non. Je ne suis pas prête".
On peu comprendre cela, et la formule sonne fort. Pourtant rien de comparable, il me semble, entre cette extraction et l'autre. Là, il ne s'agit que d'enlever de la douleur ; non une part de soi (et quelle part ...).
Ceci étant, outre l'aspect financier, passer sur le billard, si on peut éviter, chuis 200% d'accord. Heureux du coup, que tu aies pu plonger. Rien de tel qu'un petit détour à la source.
Quant à l'idée du bar "avec des hommes à louer", espérons que tu la gardes au chaud. J'imagine déjà la tronche des veuves en te voyant entrer. Qu'est-ce qu'elle vient nous casser nos coups celle- là !! Delà, plusieurs scénarios possibles. Mais sûr que Mister Top number One s'approchera en se disant que rares sont les jours où ce métier est le plus beau du monde. S'avouant même que pour une fois ... (mais là, c'est après, qu'il verra ce qu'il lui en aura coûté).
Mais bon, je m'égare.
Non, en fait c'était juste pour te faire sourire.
(Ca a marché ?)
(Sinon j'en ai d'autres).
Cher Slev,
j'ai conscience que le parallèle n'est pas raisonnablement valable, que l'une et l'autre opération n'ont pas ni le même "potentiel mutilant" ni la même visée. Et pourtant, je n'arrive pas à me défaire de cette pelote que forme les deux en s'agrégeant. Là où je suis moins d'accord, c'est qu'une dent est une partie de soi (la dent à extraire n'est pas de sagesse, qui devra elle aussi être enlevée aussi), à fort symbolisme et connotations - sans parler d'un aspect tout à fait trivial (mastiquer) et esthétique...
Je le prendrais sûrement mieux si le parcours pour en arriver là n'avait pas duré, duré... sorte de remake, de plus, de cette lente progression vers le "ah ben faut opérer / extraire" d'il y a deux ans. Je me sens usée au propre comme au figuré. Parce que derrière ces soucis de santé, c'est aussi une avancée inéluctable qui grimace. Je vieillis. Le temps qui passe, je le vois et le sens de plus en plus, et ça va de plus en plus vite.
Oui, ça a marché, mais je veux bien les autres !! :)
Et puis sait-on jamais ? Si le 2e avis de lundi m'est favorable, j'aurai la tête à la gaudriole. Et je méditais sur "mais pourquoi seulement un et pas deux ?".
J'vous raconterai s'il y a matière. Et si c'est racontable. Ma pudeur pourrait souffrir, mais pas qu'elle (ah ah).
Facétie de mauvais goût vu le contexte, mais je ne peux pas résister: pour la 3° photo, on dirait une porte vue par quelqu'un atteint de DMLA ;-))
DMLA... Oh punaise, il y a des cas dans ma famille, ma grand-mère notamment... je me prépare un avenir visuel équivalent à celui d'un preneur d'un preneur de Stilnox ! :)
Mieux vaut en plaisanter quand on ne peut rien faire contte, pas vrai ?
Merci beaucoup pour ton message (ailleurs) qui m'a touchée. J'ai fait déplacer le rv dentiste de jeudi à lundi, soit dans deux jours, histoire de plonger davantage... J'espère t'annoncer bientôt une bonne nouvelle (enfin) !!
Tu vieillis? Euh...Quant on voit ta date de naissance dans ton profil...:-D
Elle ne me rajeunit pas, hein. :) Plus de sept fois majeure, vaccinée contre presque tout - mais bientôt plus toutes ses dents, hélas !
107 ans, ma bonne dame ! :D