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En lisant, carnet de bons mots

Dans ces bras-là...


Ça tombait bien, au fond, cette foudre me transperçant à la terrasse d'un café, c'était un signe du ciel, cette flèche fichée en moi comme un cri à sa seule vue, cette blessure rouvrant les deux bords du silence, ce coup porté au corps muet, au corps silencieux, par un homme qui pouvait justement tout entendre.

Il me sembla que ce serait stupide de faire avec lui comme toujours, et qu'avec lui il fallait faire comme jamais.


Camille Laurens.

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  • Expatriée en Asie, transhumante, blonde et sous-marine.
Mercredi 27 mars 3 27 /03 /Mars 18:50

L'épisode précédent ici.

 

RV escort 15Warren est nu, à l'exception de ses bottes et du châle vert qui ceint sa taille.

Sous l'étoffe ajourée sa peau se devine.

Autre chose aussi, une protubérance qui oscille à chacun de ses pas.

Je fronce les paupières pour mieux voir.

Oui, le tissu forme bien une bosse. Une grosse, me semble-t-il.

Soudain de profil, Warren en exhibe la taille plus que respectable. On jurerait un faune priapique rivés dans des santiags.

Moi qui m'attendais à un sage strip-tease, me voilà soufflée.

Warren utilise-t-il un accessoire ? Un godemiché, peut-être ? Une banane coincée dans un slip couleur chair ?

Mais d'ailleurs, en porte-t-il un, de slip ?


On a dark desert highway...

Mon cerveau récite en vain les paroles des Eagles. Celles-ci ne viennent pas. Le show sera purement instrumental, et durant sa totalité je rétablirai les paroles manquantes.

Warren ondule au rythme des guitares, me présente son dos musclé, agite sa croupe, gonfle ses biceps. Sous l'arceau de ses coudes ses yeux cherchent les miens. S'y rivent alors qu'il se retourne, transfiguré.

Ce n'est plus le jeune homme un peu timide qui évoquait ses chasses aux oursins dans un sourire de gosse.

Ce n'est plus le fils sentimental montrant le tatouage gravé au nom de son père.

Ce n'est plus l'escort butant contre ma chaise, touchant mon épaule en se retenant de l'étreindre, frôlant mon dos sans oser le caresser.

Ce n'est plus le compagnon d'alcool trinquant avant chaque gorgée, le non-fumeur allumant une cigarette pour se donner une contenance.

C'est un homme mûr, provocant, sûr de ses gestes, de son pouvoir sexuel et de sa verge érigée. Un homme à l'affût de mes réactions tandis qu'il écarte ses lèvres, darde sa langue et la promène sur ses dents. Qu'il lèche ses doigts et agace ses tétons. Qu'il tend un bras dans ma direction et feint de me remorquer jusqu'à la scène. Qu'il engouffre une main entre ses cuisses, en sort à demi son chibre et le coince sous la frange de son châle.

Rouge contre vert, hypnotisée je fixe ce gland congestionné. Et je redoute, oui, une brutale intervention du vigile.

 

 

RV escort 16Warren a-t-il le droit de se dénuder entièrement ? En public et dans un pays ausi conservateur que les Philippines ?

Je croyais que le spectacle avait pour limites celles de la bienséance.

Le buste, le ventre, les jambes, passe, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.

Les fesses, pourquoi pas.

Mais une érection ?

Naïve je supposais que la partie explicite était réservée à l'obscurité du fond de salle, à l'intimité d'une chambre d'hôtel.

Je me trompais. Sauf si le vigile ne se décide à violemment arracher Warren du podium.

Rien ne se produit.


Soudain je comprends pourquoi la préparation à cette danse fut si longue. Et me demande, forcément, si Warren tiendra la distance.

Hotel California dure six bonnes minutes. Planté sur une scène surchauffée, trempé de sueur, aveuglé par les spots, un homme peut-il sans faiblir rester six bonnes minutes dur comme un tronc, un caillou, une clef à molette ?

Warren le peut, en effet, mais il triche. Se tripote au détour d'un accord, s'astique sur un solo, le tout sans cesser, jamais, de me contempler.

Aguicheur, insolent, obscène, il semble vouloir me donner un avant-goût de notre nuit si je l'invitais à l'hôtel. Un aperçu de notre débauche par un étalage de virilité, une démonstration de ses talents, une preuve de sa capacité à bander encore et encore pour me satisfaire, quitte à devoir relancer la machine.

Mais ai-je envie de l'inviter ?

Telle sa verge oscillante je balance entre oui et non. Et n'ai pas le temps de me fixer qu'il s'éclipse de la scène.

Pour foncer droit sur moi.

 

Deux notes électriques et mes lèvres font face à son ventre nu.

Je me dandine gênée. Loin de me réconforter, mes furtifs coups d'oeil alentour confirment mon intuition : tous les clients, tous les escorts, tous les serveurs d'El Navigator m'observent. La mine intriguée pour certains, amusée pour d'autres.

Sûr qu'ils spéculent, tous, sur mon prochain mouvement.

Moi aussi.

Que suis-je censée faire ? Qu'ai-je d'ailleurs envie de faire ?

La présence de ces spectateurs curieux me dérange. Il y a trop de monde, trop de lumière, trop d'attentes auxquelles je suis sommée de répondre.

Warren dénoue son châle qui tombe sur le sol.

Me voilà nez à nez avec sa bite.

Je pourrais l'embrasser, la branler, la sucer que son propriétaire ne me repousserait pas. Sûrement même est-ce ce qu'il souhaite.

Je pourrais faire tout ce que je veux, oui, sauf une chose : me ruer sur mon portefeuille pour gratifier mon stripteaseur d'un pourboire.

D'abord parce que ses cuisses collées à mes rotules m'empêchent de bouger.

Ensuite parce qu'il n'a nul endroit où coincer un billet. Ni pantalon à poches ni slip moulant comme dans les effeuillages à la télé. Ni même l'élastique d'une longue chaussette, puisque Warren n'en porte pas.

Alors que suis-je censée faire ?


RV escort 17Warren m'a laissé carte blanche. Je ne l'ai pas jouée, il tranche à ma place. Penche le menton vers mes iris, s'empare de mes paumes et les pose sur ses tétons.

Puis, comme son collègue un peu plus tôt, les pousse le long de ses côtes. Jusqu'au rêche de ses poils publiens, jusqu'au velouté de sa hampe.

Mains recroquevillées sur les miennes, il leur imprime un lent va-et-vient.

Sa verge se raidit encore tandis que je me dérobe.

Warren déplace la table qui dans son dos le gêne. Aussitôt un serveur se précipite pour l'enlever.

Ma chaise, un îlot égaré dans un océan de musique.

Mon corps, une brique flanquée toute droite.

J'ai trop de bras, trop de jambes, trop de pieds. Un duo de cuisses crispées que Warren soudain enfourche bottes écartées, coudes amarrés à mon échine.

Que ressent-il à étreindre une femme de marbre ? À embrasser une gisante ?

Je l'ignore. À sa place je n'apprécierais pas.

Une brusque avancée de bassin projette sa bite au creux de mon estomac.

Un brusque recul la fait heurter mon entrejambe.

Avant, arrière, Warren ondule et se déchaîne. Mes genoux supportent un automate remonté à bloc, un lapin Duracell dopé aux pilules bleues, une machine à forniquer ma robe.

Une impression d'irréalité doublée de ridicule me submerge.

J'ai envie de rire, aux éclats. De crier pour de faux. De m'ébrouer comme une pouliche. De me reculer au risque de précipiter mon fardeau sur le plancher. De lui ordonner d'arrêter parce que décidément, il faut que ça s'arrête.

Hotel California est encore long. Bien trop.

Une paume ferme contre son coeur suffira.

Mon galant se lève, me sourit, frôle ma joue et regagne la scène. Le sillage blanc des spots l'accompagne.

Le serveur remet prestement la table en place.

Et moi, je respire.

 

Un autre danseur a succédé à Warren. Lui m'a rejointe. Il porte son short et son T-shirt. Il sent le savon et le parfum. Il me pelote le bras. Il me picore de baisers. Il m'enlace. Il rigole.

- Vraiment, tu ne t'y attendais pas ?

- Du tout !

- Mais c'est ça, mon métier...

Ça quoi ? je me retiens de dire. Les bandaisons déhanchées ? Les cavalcades sur les jupes des filles ?

Je lui explique que les spectateurs m'embarrassent. Que certains gestes, trop privés, supportent aussi mal la clarté des lustres que la promiscuité. Dans un club libertin, pourquoi pas. Mais là, à côté du bakla et de la tablée de Philippins...


RV escort 18bisJe ne m'aperçois pas que mon discours équivaut à une invitation. Qui n'échappe pas à mon vis-à-vis, bien sûr.

- Tu me voudrais dans ta maison ?

- Non, dis-je spontanément.

Warren opine du chef, déçu. Je comprends alors que j'ai peut-être mal compris : ma maison, c'est pour moi ma villa sur un îlot, pas l'hôtel de cette grande ville de passage.

Warren l'entend sans doute différemment.

Tant pis.

- Mais vraiment, tu ne t'attendais pas à mon show ?

Ma surprise et ma gêne le mettent en joie. Je m'en amuse aussi, d'autant qu'il me promet une seconde danse.

Je pouffe.

- Chiche !

La seconde sera identique à la première. Enfin, pas tout à fait.

Pour venir à moi Warren gardera son châle. En étendra les pans pour cacher mes paumes à l'assemblée. Gémira alors qu'elles courront, tour à tour légères et appuyées, sur son ventre, ses fesses, son sexe. Mêlera sa langue à la mienne avant de refermer le tissu sur notre secret.

Longtemps mes doigts retiendront ses effluves.

 

Lorsque je quitterai la salle, mon escort refusera de lâcher ma main. C'est pressé contre mes flancs qu'il m'accompagnera jusqu'au taxi et m'embrassera une fois, deux, dix, comme si je partais pour un long voyage. Recommandera au chauffeur de conduire avec prudence. Me soufflera par la vitre ouverte avec une tendresse, un désir peut-être authentiques :

- Come back, I'll be waiting for you !

Revenir à Cebu, c'est en effet pour bientôt.

Mais à El Navigator ? Je l'ignore. Je crois que oui.

 

 

Photos : 1re : Vincent Bousserez ; 2e : Christer Strömholm, 3e : Araki.

Par Chut ! - Publié dans : Au jour le jour - Communauté : les blogs persos
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Commentaires

Finalement je suis presque rassuré par la suite de tes aventures... Il y a des émotions, des moments qui nous échappent, qu'on voudrait différents, qu'on vit dans l'urgence. L'envie d'y retourner certainement, en se demandant toujours jusqu'où être dupe. Le plus dur, finalement, c'est le vide qui vient après certaines fois.

Merci d'explorer ce monde, et de nous raconter... nous étions assis dans l'ombre pas loin.

commentaire n° :1 posté par : Graindorge le: 28/03/2013 à 08h21

Merci à l'armée des ombres !

Oui, un vide, parfois terrible, peut nous submerger après certaines expériences. Certaines, ne s'étant pas déroulées tel qu'on l'attendait, nous laissent sur une déception, voire une amertume ; d'autres, à l'inverse, furent si extraordinaires qu'elles créent un manque...

Dans ce cas, aucun vide ensuite. J'avoue avoir ri aux éclats au cours des cinq premières minutes du retour en taxi.

 

Tu soulèves un point très juste, Gaindorge : être dupe.

C'est là où la situation manque de clarté : si j'ignore ce que Warren pense vraiment, je ne le crois malgré tout pas totalement indifférent, sur le mode "une cliente de plus". Il me semblait réellement attiré, - mais peut-être s'agit-il d'un excellent comédien, je ne l'exclus pas ! Il lui faut vivre de ce métier, et en tirer sa subsistance passe nécessairement par le mensonge.

J'ai eu le sentiment que j'aurais pu et pourrais avoir gratuitement la nuit qu'il fait d'habitude payer. Mais je ne l'ai pas demandé pour 3 raisons :

- rien de pire que les client(e)s bien de leur personne persuadés, par là-même, que le (la) prostitué(e) doit leur consentir ses faveurs pour rien ; c'est fréquent (hélas) et les escortes de ma connaissance, sommées de bosser pro bono, sont unanimes sur ce genre de clients : non merci !

- Warren doit vivre de son activité. Si je le sollicite, il me paraît aller de soi que c'est contre rémunération, même s'il est content de partir avec moi ;

- je n'en avais pas si envie que ça...

 

L'étrange pour moi a été de payer sa compagnie (et un peu plus !) par les verres et un bon pourboire. C'est la première fois de ma vie que je me retrouve dans cette situation.

Jusqu'à présent, j'ai surtout connu la problématique inverse : refuser les propositions qui me sont faites ou être celle qu'on propose de rémunérer soit en argent, soit en cadeaux. Je n'ai pas (encore) à me désoler de ne pas assez plaire assez au sexe dit fort (et pourvu que ça dure !).

Le renversement me fut très bizarre, pas forcément toujours agréable.

J'ai aussi pensé à plus d'une reprise au film Cliente, lorsque Josiane Balasko dit à Nathalie Baye :

- D'accord, aujourd'hui tu payes mais dans 10 ans, dans 15 ans, comment tu feras ? Comment ce sera ?

Et Baye de répondre :

- Plus cher, ce sera plus cher.

réponse de : Chut ! le: 29/03/2013 à 12h44

Trop abasourdie hier pour faire un commentaire. C'était à la fois complètement inattendu et très érotique. J'imagine que tu te demandais quelle contenance adopter, cela a dû être très gênant, j'aurais été paralysée. Tu t'en es bien sortie!

commentaire n° :2 posté par : Ordalie le: 30/03/2013 à 11h14

En effet, je ne savais plus trop quoi faire de moi-même lors de cette première danse... La surprise a joué à plein, je ne m'attendais pas du tout, du tout à un tel show !

Bien sortie, merci beaucoup... Le faible éclairage a aidé. Je ne rougis d'habtude pas très facilement mais là, j'ai dû un instant virer à l'écarlate !

réponse de : Chut ! le: 30/03/2013 à 12h11

On s'habitue à ne plus rougir, surtout quand on paie pour voir, ou avoir (je n'ose pas franchir le pas). La question de la monétisation du corps, surtout jusqu' à la prostitution est au centre de la rencontre, il y a je trouve comme un problème qu'en tant qu'homme, donc oppresseur potentiel, j'ai du mal à résoudre. Et le jeu de dupe qui peut s'en suivre, au-delà même de l'honnêteté des participants me met à l'aise.

Au salon de l'érotisme, j'ai payé avec ma femme, pour un show... Jessica Wilson, très belle femme, très honnête je pense. Nous lui avons proposé de faire connaissance, car elle nous a dit être libertine avec son homme. Je lui ai écrit donc, elle ne réponds pas. D'où tout un cas de questions. Elle s'est dans doute laissée aller le tempsdu show, très pro, avenante avec nous, complice très vite. Mais 15 jours après, qu'en reste t'il ? Combien de gens lui ont déjà demandé ?

Je suis toujours perplexe au moment de ces rencontres.

Peut-être trop naïf    

commentaire n° :3 posté par : Graindorge le: 31/03/2013 à 21h59

Bonsoir Graindorge,

combien lui ont demandé ? Certainement beaucoup !

Cette disponibilité, voire ouverture à une possible suite fait sûrement partie de son travail : un peu raide de répondre "non merci - ou pire "pas question !" - à une demande formulée gentiment lorsque le show s'est très bien déroulé.

Pas impossible non plus, plausible même, qu'elle se soit dit "pourquoi pas ?". La complicité, le désir, le goût du jeu étaient là. Puis le moment est passé, l'envie s'est estompée, elle n'a plus le désir de poursuivre ce que vous aviez amorcé.

Difficile d'établir des règles, de saisir les véritables raisons d'un silence.

Je crois pour ma part et aux rencontres qui peuvent se rééditer et évoluer en dépit des places a priori figées de chacun (escort/client), et à euh, comment appeler ça ? La volatilité des énergies ? Les clic qui se font et se défont aussi vite ? On peut sur le moment être ouvert, enthousiaste, pus ce moment s'envole sans qu'il soit pour autant question d'hypocrisie, de mensonge, de stratégie commerciale.

 

J'avoue que j'ai un peu de mal avec ça :

"en tant qu'homme, donc oppresseur potentiel"

Peut-être est-ce dû à mon regard sur les hommes que je ne perçois pas comme tels. Sans doute parce que je ne perçois pas - ni ne veux vivre d'ailleurs - les relations H/F en terme de rapport de forces, de conflits et de gagnant/perdant.

Bon, d'accord, au milieu de la nuit dans une ruelle sombre, voilà qui se discute !...

réponse de : Chut ! le: 03/04/2013 à 15h49

Je me demande ce qui retient tes nombreux commentateurs habituels de donner leur ressenti. Seraient-ils gênés? Peut-être vais-je les voir débouler nombreux à ton prochain passage?

commentaire n° :4 posté par : Ordalie le: 02/04/2013 à 11h57

Gênés, je ne sais pas (hi hi !).

Je me dis que certains lecteurs doivent être déçus parce qu'ils attendaient le récit d'une nuit tarifée, ce qui ne s'est pas produit.

Il y a eu entretemps d'autres commentaires arrivés sur ce billet, tu ne devrais pas rester sur ta faim !

réponse de : Chut ! le: 03/04/2013 à 15h52

Ce texte, très troublant, me fait beaucoup reflechir. Dans un miroir. Le strip tease féminin est plus commun, et aussi plus codifié. Est-ce qu'une strip-teaseuse demanderait à son spectateur de lui palper la chatte pour lui montrer qu'elle est prête? Est-ce le spectateur le ferait ? Dans l'intimité peut-être, mais en public ?

Cette dissymétrie m'étonne. Est ce que son pénis bandé t'a réellement exitée ? Est-ce que tu as cru, ou fait semblant de croire que c'est toi qui l'exitait ?

 

 

commentaire n° :5 posté par : Coldbear le: 02/04/2013 à 12h52

Pour la stripteaseuse, non, tu as raison : je ne l'imagine pas du tout demander au client potentiel de la toucher pour vérifier !

Quant à la réaction dudit client devant une telle offre, je n'en préjugerais pas. M'est avis que beaucoup tripoteraient pour s'en assurer, et ce même en public. Mais je peux me tromper !

Il me semble qu'en Europe les strips masculins à destination des femmes, type Chippendales, sont également codifiés : on peut toucher certaines parties du corps, mais pas le sexe nu (et pas sûr qu'ils se déshabillent en entier).

 

Excitée, oui sur la 2e danse. Celle-ci était vraiment troublante, et ce trouble tenait en grande partie à cette opposition public/privé : espace ouvert, présence d'autres personnes mais avec la protection d'une mince étoffe garante d'une intimité.

Warren et moi étions dans une bulle : tout le monde nous voyait mais personne ne pouvait nous voir...

Du coup, je dirais que l'excitation était davantage provoquée par la situation que par l'homme lui-même, bien que l'homme ne manque pas de charme.

 

Etait-ce réellement moi qui l'excitais ? Sa préparation méticuleuse ? Une pilule de Viagra ? Le tout combiné ?

Je n'en sais foutre (!) rien...

La question m'a bien traversé l'esprit mais impossible de la poser. Quel crédit accorder à la réponse ? C'est euh, le serpent qui se mord la queue ? :)

réponse de : Chut ! le: 03/04/2013 à 16h13

Remarquable finish que ce dernier épisode, et sur la forme et sur le fond. D'autant que la fin ouverte sur une éventuelle 2ème saison nous laisse dans l'expectative.

Car finalement, une question demeure : qu'est-ce qui a fait que l'envie n'a pas eu lieu, n'a pas été provoquée ? Un érotisme un poil trop cru ? Non. Mais dans un environnement trop décalé, oui ? Ou une 1ère danse trop outrancière trop tôt ? Peut-être que si la seconde avait été la première ? L'absence d'un vrai rapport de séduction : devoir payer sème le doute ? L'argent comme coupe-faim ? Ou bien l'homme lui-même, sans laisser indifférent, manquait du petit plus décisif ? (On remarquera qu'il ne nous a pas été vraiment décrit). Ou bien tout simplement, avant même de franchir l'entrée du club, l'état d'esprit ressortait davantage de la curiosité journalistique que de ce petit picotement intérieur qui rend disponible ?

Notre attente reste entière. Une réussite totale donc, cette histoire.

 

commentaire n° :6 posté par : Slevtar le: 02/04/2013 à 15h42

Merci beaucoup, cher Slev !

Il y a un peu de toutes ces raisons mêlées sauf la dernière : j'étais prête à éprouver ce petit picotement, le souhaitais même, en parallèle à la curiosité journalistique. Ainsi la recherche aurait-elle été pleinement aboutie : ET l'amorce des danses ET le finish de la nuit !

 

En y repensant, deux raisons s'ajoutent à celles que tu évoques :

- l'étrange de la situation toute nouvelle pour moi : non tant à cause du lieu et du spectacle que de la position de cliente. C'était vraiment, vraiment bizarre de payer ;

- le mélange de naïveté/spontanéité et de professionalisme qui laisse au final sur un sentiment de maladresse, d'à peu près. L'impression de deux bouts qui, se (re)joignant mal, n'arrive pas à former un tout cohérent. C'est soit trop soit pas assez, ça se heurte, ça coince et finit par faire obstacle.

Typiquement philippin et difficile à expliquer, il faut vivre dans ce pays (ou un pays approchant) pour le ressentir. Je suis certaine que ce sentiment t'est familier.

 

La 2e saison devrait se jouer à mon retour de Singapour mi-avril. Mais là, je ne serais pas seule puisqu'une amie m'accompagnerait... si on ne change pas d'avis entretemps !

(Probable qu'il lui faille encore s'habituer à l'idée avant de sauter le pas.)

réponse de : Chut ! le: 03/04/2013 à 16h29

de retour ici j'en avais perdu le chemin

 

j'ai pu finir l'histoire de l'escort

 

au fait j'étais en asie , mais à hong kong 

commentaire n° :7 posté par : waid le: 06/06/2013 à 21h55

J'aime beaucoup Hong Kong, j'y etais il y a pile un an.

Bon retour en Europe (et sur ce blog), alors ! :)

réponse de : Chut ! le: 19/06/2013 à 12h00

je me disais qu'il manque un club echangiste avec vue sur le port à hong kong j'imagine des ébats avec cette vue sublime argggggggh

commentaire n° :8 posté par : waid le: 05/08/2013 à 22h58
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