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En lisant, carnet de bons mots

Dans ces bras-là...


Ça tombait bien, au fond, cette foudre me transperçant à la terrasse d'un café, c'était un signe du ciel, cette flèche fichée en moi comme un cri à sa seule vue, cette blessure rouvrant les deux bords du silence, ce coup porté au corps muet, au corps silencieux, par un homme qui pouvait justement tout entendre.

Il me sembla que ce serait stupide de faire avec lui comme toujours, et qu'avec lui il fallait faire comme jamais.


Camille Laurens.

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C'est pas la saint-Glinglin...

... Non, aujourd'hui, c'est la sainte-Aspirine.
Patronne du front lourd et des tempes serrées, des nuits trop petites et des lendemains qui déchantent.
L'effervescence de ses bulles, c'était la vôtre hier.
Aujourd'hui, embrumés, vous n'avez qu'une pensée : qu'on coupe court à la migraine... en vous coupant la tête.

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  • 02/03/1903
  • plongeuse nomade
  • Expatriée en Asie, transhumante, blonde et sous-marine.
Mercredi 7 janvier 3 07 /01 /Jan 03:28
Il est paraît-il des peaux si foncées qu'elles ont des reflets bleus.
Bleu nuit. C'est la couleur sous mes paupières lorsqu'Andrea m'embrasse. J'entrouvre les yeux et Andrea devine leur bleu pâle. Ce bleu que, trouvant si beau, il aimerait peindre "pour en capturer l'expression", dit-il.
- L'expression, oui, mais laquelle ?
- Laquelle ? Je ne sais pas, elles sont si changeantes...


Si je savais dessiner, sous mes pinceaux Andrea se changerait en panthère ou en guerrier Masaï.
Si j'étais photographe, ce sont nos corps nus et enlacés que je voudrais pour modèles. Le cliché serait fidèle à notre image dans le miroir : ses longues jambes serties entre les miennes, son haut bassin pressé contre mes fesses rondes, un bras traversant mon ventre et refermé sur mon flanc, l'autre appuyé sur ma poitrine, avec ses doigts emprisonnant mon cou.

Le contraste
de nos couleurs mêlées est saisissant, sublime, érotique. Et plus encore, peut-être, lorsqu'il se défait. Que ma chevelure blonde cascade sur le sommier et qu'Andrea l'empoigne pour me relever la tête.
- Regarde...
Dans le miroir je vois
du ciel, du sable et de l'ébène, ses nattes de mousse entre l'émail de mes dents, nos chairs minérales et végétales.

Si je pivote surgit de mon corps de porcelaine l'îlot noir de ma toison. Andrea glisse sa langue entre ses algues folles. Quand il en touchera le corail, il fera à nouveau bleu nuit sous mes paupières.
Mais quelle couleur fait-il sous les siennes lorsque son sexe est dans ma bouche ?
Par Chut ! - Publié dans : Andrea d'ébène
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