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En lisant, carnet de bons mots

Dans ces bras-là...


Ça tombait bien, au fond, cette foudre me transperçant à la terrasse d'un café, c'était un signe du ciel, cette flèche fichée en moi comme un cri à sa seule vue, cette blessure rouvrant les deux bords du silence, ce coup porté au corps muet, au corps silencieux, par un homme qui pouvait justement tout entendre.

Il me sembla que ce serait stupide de faire avec lui comme toujours, et qu'avec lui il fallait faire comme jamais.


Camille Laurens.

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C'est pas la saint-Glinglin...

... Non, aujourd'hui, c'est la sainte-Aspirine.
Patronne du front lourd et des tempes serrées, des nuits trop petites et des lendemains qui déchantent.
L'effervescence de ses bulles, c'était la vôtre hier.
Aujourd'hui, embrumés, vous n'avez qu'une pensée : qu'on coupe court à la migraine... en vous coupant la tête.

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  • 02/03/1903
  • plongeuse nomade
  • Expatriée en Asie, transhumante, blonde et sous-marine.
Mercredi 9 avril 3 09 /04 /Avr 03:38
Tu le sais, j'ai un fantasme : celui de te mettre à quatre pattes devant moi, de te chevaucher entre mes cuisses écartées, de te caresser les épaules en me laissant aller sur toi.
De sentir sous mes doigts le liquide échappé de mon corps réchauffer ta peau.
De voir en chemin ses rigoles redessiner tes muscles, s'attarder paresseusement dans leurs creux et rouler, plus rapide, sur ses bosses.
De voir ses ondes ruisseler sur ton dos courbé, mouiller tes cheveux, épouser les courbes de tes fesses, couler le long de tes flancs pour se répandre à terre, baignant tes genoux, tes paumes et mes pieds.

La flaque qui grandit sur le parquet est la marque même de mon excitation, une fluidité qui précède une autre : celle de mon sexe trempé que je t'offrirai en me glissant devant toi, encore perlé de mon désir accroché à ma toison.


À moins que nous ne soyons tous deux dans la baignoire. Enlacée à toi, vulve ouverte contre ta cuisse tendue, je me soulage en léchant ta bouche.

Tu t'agenouilles pour exposer ton torse, ton cou, au jet dru qui jaillit de ma chatte, dilué par l'eau de la pomme de douche.
La chaleur que tu ressens est-elle la mienne ou celle de l'eau brûlante ?
Cette indécision ne peut être tranchée. N
e pas savoir mais deviner est même ce qui en fait tout son prix.
Par ce geste, c'est l'alchimie secrète de mon corps que je te restitue. Son travail souterrain que je te révèle et dont je t'éclabousse.
Source, rivière de mon plaisir et fontaine de ma jouissance.

Je le sais, ce fantasme fait partie de tes limites. Aussi ne te l'imposerai-je pas.
Mais d'avis tout le monde peut changer, n'est-ce pas ?
Par Chut ! - Publié dans : Feu mon amour - Communauté : xFantasmesx
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