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En lisant, carnet de bons mots

Dans ces bras-là...


Ça tombait bien, au fond, cette foudre me transperçant à la terrasse d'un café, c'était un signe du ciel, cette flèche fichée en moi comme un cri à sa seule vue, cette blessure rouvrant les deux bords du silence, ce coup porté au corps muet, au corps silencieux, par un homme qui pouvait justement tout entendre.

Il me sembla que ce serait stupide de faire avec lui comme toujours, et qu'avec lui il fallait faire comme jamais.


Camille Laurens.

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C'est pas la saint-Glinglin...

... Non, aujourd'hui, c'est la sainte-Aspirine.
Patronne du front lourd et des tempes serrées, des nuits trop petites et des lendemains qui déchantent.
L'effervescence de ses bulles, c'était la vôtre hier.
Aujourd'hui, embrumés, vous n'avez qu'une pensée : qu'on coupe court à la migraine... en vous coupant la tête.

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  • Expatriée en Asie, transhumante, blonde et sous-marine.
Vendredi 28 décembre 5 28 /12 /Déc 16:35

Un message perso à faire passer ?

Dites-le avec du parfum.
En manque d'inspiration pour Noël ou un anniversaire ?

Offrez du parfum, cadeau chic mais pas cheap, banal mais apprécié.
Seul écueil : bien le choisir.

Vu qu'il en existe des milliers, dégoter le bon sans avoir un nom en tête revient à chercher de nuit une aiguille dans une meule de foin.
On ne sait jamais, non plus, comment la peau qui le reçoit l'exprimera. Des arômes délicieux virent au faisandé sur certains épidermes.

Ami pervers, voilà le moyen d'assener tes quatre vérités sous couvert de générosité :
"Toi, je ne peux te sentir !"
Puis, entre un parfum et celui qui le porte, il existe un lien aussi impalpable qu'entêtant. Sucrées ou aigrelettes, légères ou vénéneuses, masculines ou capiteuses... Nos odeurs d'élection parlent de nous parfois plus justement que nos mots.
Pire qu'une faute de goût, ignorer cette correspondance intime
est un aveu de méconnaissance, une véritable erreur sur la personne.
Pour ma part et malgré quelques infidélités, deux parfums composent mon panthéon olfactif.

 

Le premier, Moschino de Moschino se marie parfaitement à ma peau.

Ma demi-sœur m'en avait parlé sous une guirlande de Noël. On le lui avait offert et elle l'imaginait sur moi, peut-être parce qu'elle ne l'aimait pas.
Elle voulait me l'apporter avant mon départ. On ne s'est pas revues.
Elle voulait me l'envoyer par la poste. Elle a dû oublier le colis en cours de route.
Qu'à cela ne tienne. En bonne écolo, selon le principe de "rien ne se perd, rien ne se crée", elle recycla l'idée : la bouteille m'attendait
au pied du sapin l'année suivante.
Sur le coup, je jugeai ça fort de café.
Puis je versai de l'eau dans mon vin. Ma demi-soeur et moi avons beau peu nous connaître, elle avait eu du nez.

Ce parfum, je l'adorais. Transmutation du plomb en or : son cadeau par défaut devenait un présent de qualité.
Quand la bouteille fut aux trois quarts vide (ou au quart plein, c'est selon), je cherchai sa jumelle. Déception. 
Dans les parfumeries, Moschino de Moschino n'est pas référencé, plus vendu. Seul le net me permit de flairer sa trace, de remonter la filière espagnole pour me procurer un flacon de contrebande.

Hier, ma meilleure amie m'en offrit une bouteille dénichée au pays des chocolats. Autant dire que je la savourerais comme une gourmandise.

Parfumée 2Opium d'Yves Saint-Laurent est le second. Je suis accro à ses effluves enivrants, obsédants, grisants de cocotte ou de femme fatale
. Je le porte sur le lobe des oreilles pour sortir, au creux des poignets pour dormir.

À mes narines, une formule le résume : invitation au plaisir.
Mon chéri voulut un jour me faire une surprise. Nous étions en voiture lorsqu'il me tendit un paquet.
Poison.
Poison... gloups... Interloquée, je fixais la bouteille.
- Ce n'est plus ton parfum préféré ?
Confuse, j'avouai que jamais cela n'avait été le cas.
Lui se traita d'idiot.
- Désolé, je me souvenais juste d'un rapport avec la drogue...
Poison, opium, erreur de came !

Ce Noël, l'ex-compagnon de ma mère m'a envoyé un parfum. Et cette année comme les précédentes, j'aime à interpréter ses choix à la façon de signaux codés - tout en me doutant qu'il n'y met pas l'intention que j'y lis.
Deux fois de suite, il opta pour Fragile.
Cette fois-ci, ce fut Trésor.
Je ne suis pas folle de cette fragrance, mais je la porterai : en 2008, je veux être parfumée à l'amour et au bonheur.

Par Chut ! - Publié dans : Au jour le jour
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