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En lisant, carnet de bons mots

Dans ces bras-là...


Ça tombait bien, au fond, cette foudre me transperçant à la terrasse d'un café, c'était un signe du ciel, cette flèche fichée en moi comme un cri à sa seule vue, cette blessure rouvrant les deux bords du silence, ce coup porté au corps muet, au corps silencieux, par un homme qui pouvait justement tout entendre.

Il me sembla que ce serait stupide de faire avec lui comme toujours, et qu'avec lui il fallait faire comme jamais.


Camille Laurens.

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C'est pas la saint-Glinglin...

... Non, aujourd'hui, c'est la sainte-Aspirine.
Patronne du front lourd et des tempes serrées, des nuits trop petites et des lendemains qui déchantent.
L'effervescence de ses bulles, c'était la vôtre hier.
Aujourd'hui, embrumés, vous n'avez qu'une pensée : qu'on coupe court à la migraine... en vous coupant la tête.

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  • Le blog de Chut !
  • Femme
  • 02/03/1903
  • plongeuse nomade
  • Expatriée en Asie, transhumante, blonde et sous-marine.
Dimanche 13 janvier 7 13 /01 /Jan 02:06


Il y a des jours où rien ne va. Où je reste enfermée chez moi, parce que je n'ai ni le courage ni le désir de sortir. Où je débranche le téléphone, parce que je serais incapable de soutenir une conversation. Où j'essaie de travailler sans vraiment y arriver, parce que rien - et surtout pas l'inspiration - ne vient. Où je donnerais cher pour vivre la vie des autres au lieu de la mienne. Usée, terne, insipide.

Tout m'énerve, tout me porte sur les nerfs. Les affaires qui traînent et dans lesquelles je me prends les pieds. La liste des corvées qui s'allonge et que je ne veux même plus tenir à jour. Les promesses non tenues faites par des gens en qui j'avais confiance. Et puis, pêle-mêle, mon lit rempli de miettes, mon frigo vide, mon appartement en chantier, mes volets qui battent contre la façade. L'important et le dérisoire, l'essentiel et le très accessoire se mélangent. Magma informe, truc poisseux qui m'englue, m'emprisonne, m'étouffe.

Ma paresse, mon manque d'entrain, ma mollesse me tapent sur le système.
J'allume la télé, une clope après une autre. Les yeux me piquent. J'éteins les deux. Je tourne, je vire, je m'emmerde. J'ai envie de cogner dans les murs, d'ouvrir la fenêtre et de hurler dans la cour.
Je ne me supporte plus.
Si seulement j'étais plus ceci, moins cela, différente... Sûr que je profiterais davantage, que je réfléchirais moins. Les autres ont l'air de s'éclater, alors, pourquoi pas moi ?
J'aimerais mais je n'y arrive pas. Je suis glacée, frigide. Et tellement en colère contre moi-même.
Je n'ai à me plaindre de rien et pourtant, je chouine.

D'ailleurs, je vais arrêter là. Demain est un autre jour... Ça ira mieux, sûrement.
Par Chut ! - Publié dans : Au jour le jour
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