Le blog de Chut !

Pourquoi, comment cesse-t-on d'aimer ? Je ne connais pas la réponse et pourtant, j'aimerais... Le plus souvent, c'est moi qui termine une histoire.…
Ven 20 jan 2012 15 commentaires

Bonjour,

Moi qui suis l'opposée de vous sur ce point précis (la rupture, garder le lien, rester ami...), je suis en même temps admirative et glacée par votre force.

Et je ne sais toujours pas quelle est la part d'inné et d'acquis dans ces différentes façons d'être. Même si j'ai tendance à penser que c'est mon vécu qui m'a faite ainsi.

En tous les cas, merci pour ce texte, qui éclaire certains pans de mon passé (mais qui ne me rassure pas)(en même temps, vous n'êtes pas là pour ça...). :o)

R. - le 03/02/2012 à 11h35

Bonjour R.,

quel plaisir de vous lire ici ! Bienvenue ! Désolée pour le temps de réponse, "indépendant de ma volonté" selon l'expression consacrée : Internet n'est pas encore arrivé dans certains coins perdus de Florès !

 

Vous parlez de force... Dans mon cas, je doute que ces ruptures sans retour en soit une preuve. Il s'agit plutôt d'une situation qui se déroule à l'identique - suffisamment souvent pour en tirer une règle -, sans que je ne l'ai décidé ni souhaité, et sans que je n'en souffre. Un épuisement du désir (presque) inévitable.

La part du vécu me semble aussi essentielle, ainsi que l'attachement à certaines valeurs (ce n'est pas le mot exact, mais je ne le trouve pas). Par ex, l'envie (le besoin ?) de conserver le lien, parfois malgré tout ou en dépit de - comme cela peut être le cas dans des familless faisant primer les liens du sang. Ce qui n'est absolument pas le cas dans la mienne...

Peut-être, aussi, l'apaisante certitude d'avoir compté (de compter) pour quelqu'un à un point tel que, même étant sorti amoureusement de sa vie, on y a toujours une place sous une autre forme.

Au final, l'important est que notre mode de fonctionnement, quel qu'il soit, nous convienne (si possible sans trop faire souffrir son prochain, ce qui n'est hélas pas toujours possible !). A choisir, je préfèrerais le vôtre, bien moins solitaire et plus chaleureux que le mien. Mais arf... on ne se refait pas.

Chut !

Quel plaisir, quel délice de revenir te lire... il suffit que je sois bloquée par ce temps sibérien, pour revenir aux sources... et te retrouver. Je me rends compte à quel point tes mots m'ont manqué... sourire

Je reprends ma lecture, je crois que j'ai nombre d'articles à dévorer... sourire

Je t'embrasse très tendrement

Beav'

beaverstef - le 09/02/2012 à 09h54

Oh, une "revenante" !

Ca m'fait drôlement plaisir. :) Je passe toujours par chez toi et hop, tu viens de reprendre la plume... sujet dur mais un blog qui "revit". Comme tu le soulignes, on a besoin de cet espace pour parfois se défouler.

Plein de bises tendres aussi !

Chut !

Une neurologue (Lucy Vincent) vous dirait : "votre cerveau est amoureux car il libère au début de la rencontre une dose d'endorphine puis, à chaque rencontre, un peu moins... au bout de 3 ans environ... heu... y'en a plus". (il faut une nouvelle rencontre).

Donc j'en conclus une énorme production chez toi dés le debut. Genre noyée par l'endorphine, tu vois. Rencontre volcanique mais, plus bcp de dose pour la suite...

Ouais je vois que ça.

Voyez avec mon sécrétariat pour mes honoraires.

Stannis neurlogue free lance 

 

 

 

Stannis - le 23/02/2012 à 21h29

Hey Stann !

Ah, Lucy Vincent ! J'ai découvert ses recherches il y a longtemps, au travers d'une émission télévisée. Assez fascinée, je dois dire... Bravo pour le diagnostic me voilà, gloups, percée à jour ! Me reste plus qu'à contacter ton secrétariat (tu m'fais un prix d'ami ? :)

Chut !

Bonjour, un délice de lire vos mots, d'une abondante densité. C'est assez rare, mais j'ai cru comprendre à vous lire que, vous partiez avec quelques bagages fournis dans cette aventure litttéraire "virtuelle".

Ayant eu l'heur de connaitre une alter ego, celle-ci, me narrant sa vie, jusqu'à la plus intime, me frappa d'une remarque quasi-récurrente sur ces (nombreux) moments communs avec les hommes : "Mais je savais que je ne vivrai pas avec lui". Ainsi, très généreuse de nature, elle pouvait partager le plus intime, tout en sachant pertinemment, parfois dès le premier jour, que l'histoire aurait une fin. Comme vous :"...je savais depuis cinq mois...". Et nous hommes, ne le savons quasiment jamais.

Toujours en quête, elle épousa celui qui fut le père de ses enfants. Elle l'avait chois pour des raisons éternelles : c'était celui qui plaisait le moins à son père, et qui en était le plus éloigné en termes de modèle (pour finalement 15 ans plus tard en être la copie conforme).

Toujours à sa quête, Elle le rencontra Lui des années plus tard, complètement par hasard. Et sût que son parcours était teminé. Il la rassura, et sur la véracité de sa qête et sur la beauté qu'Elle portait en Elle. Et alors qu'avant, inquiète, se sentant toujours coupable, elle ne savait quitter ses ex qui étaient tous devenus "amis". Il lui appriît à grandir de (c)ses départs...

Sans doute une sagesse qui vous habite depuis toujours.

Bonne route à vous, au plaisir de vous lire à nouveau.

S.J.

Sir John - le 28/02/2012 à 11h59

Sir John, bonjour et bienvenue.

Merci de cette histoire qui me fait penser qu'il y a bien un Lui quelque part. Le tout étant de le rencontrer, un jour, au détour d'un chemin...

Je ne sais pas si couper le contact avec ses ex est la marque d'une quelconque sagesse. Juste une réflexion que je vous livre tel quel, après avoir coupé, il y a quelques jours à peine, un des derniers liens qui me reliaient à Mingus. Il pouvait jusqu'alors accéder à mon profil (et moi au sien) sur un réseau social. Je me suis dit que ce n'était pas bon, que cela encourageait à la fois une nostalgie et une curiosité pas toujours saine (savoir ce que l'autre fait, où et avec qui). J'ai pensé qu'il fallait briser net pour vraiment aller de l'avant, lui laissant ainsi la possibilité de rompre vraiment avec moi.

Peu de chances qu'il partage mon point de vue. Il en sera sans doute blessé, ne comprenant pas que cette mesure "drastique" vise aussi à le protéger, même à son corps défendant. 

Sagesse ? Je ne sais toujours pas...

Chut !

Bonjour ou plutôt bonsoir. Merci de votre accueil.

Je suis intimement convaincu qu'IL existe. Comme ELLE. Et qu'un Homme peut être l'HOMME pour différentes femmes (pas beaucoup sans doute).

Quand je dis sagesse, c'est sans doute conscience. Vous, les femmes, avez une conscience du temps plus développée que la plupart des hommes. La lignée contre l'instant?

Bonne route...

Sir John - le 12/03/2012 à 18h55

Merci, sir John !

Lignée contre instant, c'est en effet une explication scientifique qui me semble très pertinente. Je me souviens d'une blague récurrente avec un compagnon de voyage : au vu de ses goûts libertins, je "l'accusais" de vouloir répandre sa semence de l'Asie centrale à la Papouasie. Ca le faisait beaucoup rire, mais il n'a finalement pas respecté son programme... Petit joueur ! :)

Chut !