Le blog de Chut !
Je
suis frustrée. Agacée. Énervée. En colère, même. Je veux répondre à mon amie Ether et je ne peux
pas.
La fenêtre des commentaires ne s'ouvre pas. Privée de parole à cause d'un bug informatique ou peut-être, va savoir, d'une connexion aléatoire parce que trop lointaine.
Et la mondialisation, merde ?
Alors je suis là, collée à la banquette de ce bar lounge wifi trop bruyant, subissant les "ah... ah..." du chanteur qui braille dans la sono. Si j'étais parano - ou s'il chantait avec plus d'émotion - je croirais qu'il se paye ma tronche grand format.
J'ai envie de lui dire de boucler sa lourde (très lourde, j'insiste) deux minutes.
Trop tard, il s'est déjà éclipsé, me laissant comme un pingouin sur la banquise, loin de la chaleur des mots de mon amie, sans personne sur qui brailler ma hargne.
Mince alors, comme on dit en termes politiquement corrects (l'autre version, je vous la passe).
J'ai laissé mes fouets et autres instruments de plaisir coercitif à Paris de peur des douanes :
"Madame, il y a d'étranges formes dans votre sac, vous voulez bien l'ouvrir pour une fouille approfondie ?"
Frustration encore.
Je me serais volontiers défoulée sur quelqu'un, moi. Un innocent tant qu'à faire, vu que je n'ai aucun coupable sous la main.
(Fantasme intercalé : je vais trouver le serveur aux dents de traviole, celui-la même qui m'objecta une grimace lorsque je lui quémandai une prise où brancher mon ordinateur.
Je le regarde bien en face, yeux enfoncés dans les yeux et, sans sommation, lui décoche une double paire de claques.
Motif ?
Ta connexion m'empêche de répondre à mon amie.
Dans mon fantasme, il rampe jusqu'à une gigantesque machine. En deux clics, voilà le problème réglé.
Dans la réalité, je suis trop injuste pour pouvoir me regarder demain dans la glace. Et accessoirement trop menottée par la police pour émettre la moindre protestation, orale ou écrite.)
Lorsque j'ai découvert l'article d'Ether, ma gorge s'est serrée. Au fil des lignes, j'ai mordu mes lèvres fort, de plus en plus fort, fermé les écluses qui menaçaient de s'ouvrir à grandes eaux.
Pas pleurer. Self control. Pas pleurer.
Faut croire que je suis assez douée à ce jeu-là parce que rien n'a filtré.
Ma bouteille d'eau serrée trop fort s'est juste pulvérisée entre mes doigts mais ça, personne ne l'a vu.
C'est pas l'endroit, putain. Je suis dans un cybercafé avec à peine une cloison de plastique pour me protéger du monde. Puis autour de moi, on parle trop français.
Sûr que si je m'épands façon flaque, les deux minettes d'à côté délaisseront leur compte bancaire pour me demander ce qu'il m'arrive. Au nom de l'entraide entre voyageurs ou de la solidarité entre Frenchies.
Manquerait plus qu'elles évoquent l'argument "d'identité nationale" pour que je me retrouve, cette fois, complètement par terre.
Remontée dans le temps. Deux jours pour cent ans et nous voilà à dimanche.
Onze heures et demi. Quatre de sommeil au dernier compteur de mes trop courtes nuits. Mon reflet, je ne le regarde même plus en passant devant le miroir. Il me renvoie à un moi que je déteste, à une femme épuisée au visage trop pâle.
Chiffonnée, écrit Ether par gentillesse.
Marquée est sûrement le vrai mot, car j'ai à peine pris le temps de la politesse. Celui du maquillage en camouflage d'états d'âme, avec lequel je débarquai chez elle au temps de la rupture avec Feu mon amour.
Détruite dedans mais feignant au dehors, opposant à la douleur le mince rempart du mascara et de la poudre.
- Je veux rester présentable, lui dis-je.
Ce temps, je ne l'ai pas ou ne désire pas le prendre. Je m'en vais, je suis dans le brouillard, j'ai bien et mal à la fois, je souffre et j'exulte. En attendant, je suis dans cet appartement que je quitte bientôt.
Dans une demi-heure exactement si Ether est ponctuelle.
Je sais qu'elle le sera. Partagée, déchirée comme moi entre deux sentiments contradictoires.
Je vais vomir, je crois. Je crois sans en être certaine tellement je me sens bizarre, fendue entre l'envie de me tapir derrière le canapé tels les enfants qui, fermant les yeux, s'imaginent cachés et celle, impérieuse, de me dresser en femme décidée, sûre d'elle et de son chemin, pour empoigner mon sac.
Mon estomac remue tellement que mon cerveau reflue jusqu'à lui. Maudit manège et montagnes russes du vide au plein, du plein au vide. Bizarre, très bizarre alors que tout tourne sous mon crâne.
La découverte d'Ether sur la pointe des pieds. Mon admiration et ma fascination à la lire, elle si hésitante, s'excusant d'être là et moi pensant :
"Encore, encore... Le monde a besoin de gens comme toi. Intègres, entiers, purs. Je n'ai jamais vu ton visage et je m'en fous. Je te vois dedans et ce que je vois me donne envie de te connaître... si tu me l'autorises."
Qu'Ether soit brune, blonde, rousse, laide ou sublime, je m'en tapais comme de la dernière guerre.
Elle était belle, évidemment belle. Belle et vibrante malgré ses blessures qui l'empêchaient encore d'être.
Première rencontre dans ce café. J'eus la conscience de la forcer un peu, de lui faire doucement violence puisque nous habitions presque à côté.
Ether vint en pantalons et large pull beige, moi en jupe courte et hautes bottes marron. Instantané de nous, chacune dans notre rôle mais pourtant sans fards : elle dans celui de la femme qui craint de l'être, moi dans celui de la femme qui s'affirme, peut-être trop par ses signes extérieurs de féminité.
Mais la plus femme des deux n'est pas toujours celle qu'on pense.
Elle tira un siège et je le regardai bien en face. Plus tard, elle me dit que dans mes yeux elle lisait la peur comme elle voyait trop de fantômes.
Dans les siens je lisais à la fois une incertitude et une détermination.
Et putain qu'elle était jolie noyée dans son pull.
Elle partit trop tôt pour cause de boulot. Je crois qu'elle érigeait entre nous cette barrière qui la protégeait, celle du "je dois partir pour cause extérieure". Quand elle se leva, et plus encore lors des conversations qui suivirent, j'eus le sentiment d'avoir rencontré une personne essentielle. Une de celles qu'on ne croise que rarement et dont on peut s'enorgueillir d'être l'amie.
Dimanche, comme le mardi précédant notre dernier dîner, les mots me manquèrent.
Je ne sais pas dire dans l'urgence. Pas arranger les mots comme il faut, ouvrir les portes au moment opportun. Y a comme un truc qui bloque, des ouvertures qui se verrouillent et restent coincées dans ma gorge alors même que je voudrais parler.
Dimanche, devant l'escalator qui allait nous séparer, nous nous serrâmes très fort. Ether dit avoir respiré dans mes cheveux l'odeur de l'encens qui parfumait mon appartement. Je sentis, au creux de son cou et malgré son manteau, celle de sa peau et son parfum.
La quitter fut un déchirement odieusement souligné par un employé de l'aéroport :
- Faut pas pleurer, Madame.
Tu sais quoi ? Je pleure si je veux. Fourre tes gros doigts dans ton uniforme au lieu de les immiscer dans notre intimité.
Emportée par l'escalator, je me penchai et pensai :
- Je ne te dis pas adieu, ma belle, juste à bientôt.
La femme qui hurle sur la première image n'est bien sûr pas moi.
Ether le confirmera... Je suis beaucoup moins photogénique quand je pique ma crise. :)
La fenêtre des commentaires ne s'ouvre pas. Privée de parole à cause d'un bug informatique ou peut-être, va savoir, d'une connexion aléatoire parce que trop lointaine.
Et la mondialisation, merde ?
Alors je suis là, collée à la banquette de ce bar lounge wifi trop bruyant, subissant les "ah... ah..." du chanteur qui braille dans la sono. Si j'étais parano - ou s'il chantait avec plus d'émotion - je croirais qu'il se paye ma tronche grand format.
J'ai envie de lui dire de boucler sa lourde (très lourde, j'insiste) deux minutes.
Trop tard, il s'est déjà éclipsé, me laissant comme un pingouin sur la banquise, loin de la chaleur des mots de mon amie, sans personne sur qui brailler ma hargne.
Mince alors, comme on dit en termes politiquement corrects (l'autre version, je vous la passe).
J'ai laissé mes fouets et autres instruments de plaisir coercitif à Paris de peur des douanes :
"Madame, il y a d'étranges formes dans votre sac, vous voulez bien l'ouvrir pour une fouille approfondie ?"
Frustration encore.
Je me serais volontiers défoulée sur quelqu'un, moi. Un innocent tant qu'à faire, vu que je n'ai aucun coupable sous la main.
(Fantasme intercalé : je vais trouver le serveur aux dents de traviole, celui-la même qui m'objecta une grimace lorsque je lui quémandai une prise où brancher mon ordinateur.
Je le regarde bien en face, yeux enfoncés dans les yeux et, sans sommation, lui décoche une double paire de claques.
Motif ?
Ta connexion m'empêche de répondre à mon amie.
Dans mon fantasme, il rampe jusqu'à une gigantesque machine. En deux clics, voilà le problème réglé.
Dans la réalité, je suis trop injuste pour pouvoir me regarder demain dans la glace. Et accessoirement trop menottée par la police pour émettre la moindre protestation, orale ou écrite.)
Lorsque j'ai découvert l'article d'Ether, ma gorge s'est serrée. Au fil des lignes, j'ai mordu mes lèvres fort, de plus en plus fort, fermé les écluses qui menaçaient de s'ouvrir à grandes eaux.
Pas pleurer. Self control. Pas pleurer.
Faut croire que je suis assez douée à ce jeu-là parce que rien n'a filtré.
Ma bouteille d'eau serrée trop fort s'est juste pulvérisée entre mes doigts mais ça, personne ne l'a vu.
C'est pas l'endroit, putain. Je suis dans un cybercafé avec à peine une cloison de plastique pour me protéger du monde. Puis autour de moi, on parle trop français.
Sûr que si je m'épands façon flaque, les deux minettes d'à côté délaisseront leur compte bancaire pour me demander ce qu'il m'arrive. Au nom de l'entraide entre voyageurs ou de la solidarité entre Frenchies.
Manquerait plus qu'elles évoquent l'argument "d'identité nationale" pour que je me retrouve, cette fois, complètement par terre.
Remontée dans le temps. Deux jours pour cent ans et nous voilà à dimanche.
Onze heures et demi. Quatre de sommeil au dernier compteur de mes trop courtes nuits. Mon reflet, je ne le regarde même plus en passant devant le miroir. Il me renvoie à un moi que je déteste, à une femme épuisée au visage trop pâle.
Chiffonnée, écrit Ether par gentillesse.
Marquée est sûrement le vrai mot, car j'ai à peine pris le temps de la politesse. Celui du maquillage en camouflage d'états d'âme, avec lequel je débarquai chez elle au temps de la rupture avec Feu mon amour.
Détruite dedans mais feignant au dehors, opposant à la douleur le mince rempart du mascara et de la poudre.
- Je veux rester présentable, lui dis-je.
Ce temps, je ne l'ai pas ou ne désire pas le prendre. Je m'en vais, je suis dans le brouillard, j'ai bien et mal à la fois, je souffre et j'exulte. En attendant, je suis dans cet appartement que je quitte bientôt.
Dans une demi-heure exactement si Ether est ponctuelle.
Je sais qu'elle le sera. Partagée, déchirée comme moi entre deux sentiments contradictoires.
Je vais vomir, je crois. Je crois sans en être certaine tellement je me sens bizarre, fendue entre l'envie de me tapir derrière le canapé tels les enfants qui, fermant les yeux, s'imaginent cachés et celle, impérieuse, de me dresser en femme décidée, sûre d'elle et de son chemin, pour empoigner mon sac.
Mon estomac remue tellement que mon cerveau reflue jusqu'à lui. Maudit manège et montagnes russes du vide au plein, du plein au vide. Bizarre, très bizarre alors que tout tourne sous mon crâne.
La découverte d'Ether sur la pointe des pieds. Mon admiration et ma fascination à la lire, elle si hésitante, s'excusant d'être là et moi pensant :
"Encore, encore... Le monde a besoin de gens comme toi. Intègres, entiers, purs. Je n'ai jamais vu ton visage et je m'en fous. Je te vois dedans et ce que je vois me donne envie de te connaître... si tu me l'autorises."
Qu'Ether soit brune, blonde, rousse, laide ou sublime, je m'en tapais comme de la dernière guerre.
Elle était belle, évidemment belle. Belle et vibrante malgré ses blessures qui l'empêchaient encore d'être.
Première rencontre dans ce café. J'eus la conscience de la forcer un peu, de lui faire doucement violence puisque nous habitions presque à côté.
Ether vint en pantalons et large pull beige, moi en jupe courte et hautes bottes marron. Instantané de nous, chacune dans notre rôle mais pourtant sans fards : elle dans celui de la femme qui craint de l'être, moi dans celui de la femme qui s'affirme, peut-être trop par ses signes extérieurs de féminité.
Mais la plus femme des deux n'est pas toujours celle qu'on pense.
Elle tira un siège et je le regardai bien en face. Plus tard, elle me dit que dans mes yeux elle lisait la peur comme elle voyait trop de fantômes.
Dans les siens je lisais à la fois une incertitude et une détermination.
Et putain qu'elle était jolie noyée dans son pull.
Elle partit trop tôt pour cause de boulot. Je crois qu'elle érigeait entre nous cette barrière qui la protégeait, celle du "je dois partir pour cause extérieure". Quand elle se leva, et plus encore lors des conversations qui suivirent, j'eus le sentiment d'avoir rencontré une personne essentielle. Une de celles qu'on ne croise que rarement et dont on peut s'enorgueillir d'être l'amie.
Dimanche, comme le mardi précédant notre dernier dîner, les mots me manquèrent.
Je ne sais pas dire dans l'urgence. Pas arranger les mots comme il faut, ouvrir les portes au moment opportun. Y a comme un truc qui bloque, des ouvertures qui se verrouillent et restent coincées dans ma gorge alors même que je voudrais parler.
Dimanche, devant l'escalator qui allait nous séparer, nous nous serrâmes très fort. Ether dit avoir respiré dans mes cheveux l'odeur de l'encens qui parfumait mon appartement. Je sentis, au creux de son cou et malgré son manteau, celle de sa peau et son parfum.
La quitter fut un déchirement odieusement souligné par un employé de l'aéroport :
- Faut pas pleurer, Madame.
Tu sais quoi ? Je pleure si je veux. Fourre tes gros doigts dans ton uniforme au lieu de les immiscer dans notre intimité.
Emportée par l'escalator, je me penchai et pensai :
- Je ne te dis pas adieu, ma belle, juste à bientôt.
La femme qui hurle sur la première image n'est bien sûr pas moi.
Ether le confirmera... Je suis beaucoup moins photogénique quand je pique ma crise. :)
Mar 1 déc 2009
5 commentaires
Aaargh, ma réponse s'est volatilisée !
Je recommence dans le désordre...
Oui, que d'émotions en ce moment... On va morturationner à ce train-là !
Pour le boulot, je ne t'ai jamais soupçonnée de mentir. :) Mais comme tu le dis, il ménageait une porte au cas où. Je n'ai jamais douté que cette rencontre serait aussi réussie que nos précédents échanges, mais une première fois reste toujours un peu impressionnante malgré tout.
Pour les souvenirs, pareil. Ils remontent en ce moment à tout bout de champ, par petits ou gros bouts. Je repense à tout ce qu'on a vécu ensemble et aussi à tout ce qu'on vivra. Lors de ma balade nez au vent, j'imaginais tes réactions si tu avais été là, les fous rires qu'on aurait piqués, les babioles dont tu aurais empli ton sac (mais y avait pas de chaussures comme tu les aimes !).
Tiens, à propos de seins et de piquage de crise, j'ai d'ailleurs une proposition malhonnête : tu veux pas me prêter les tiens pour un chti moment ? J'ai un achat de maillot de bain sur le feu et je désespère... Promis, je te les rendrai comme neufs et même tout bronzés. Prêts à l'emploi, photo à l'appui ! (Je sens bien que mes tentatives d'amadouage vont pas marcher, mais j'essaie, hein)
A très très vite, ma coups. Je bouge demain pour où tu sais et quand tu viendras, sûr qu'on prendra l'avion !
Je recommence dans le désordre...
Oui, que d'émotions en ce moment... On va morturationner à ce train-là !
Pour le boulot, je ne t'ai jamais soupçonnée de mentir. :) Mais comme tu le dis, il ménageait une porte au cas où. Je n'ai jamais douté que cette rencontre serait aussi réussie que nos précédents échanges, mais une première fois reste toujours un peu impressionnante malgré tout.
Pour les souvenirs, pareil. Ils remontent en ce moment à tout bout de champ, par petits ou gros bouts. Je repense à tout ce qu'on a vécu ensemble et aussi à tout ce qu'on vivra. Lors de ma balade nez au vent, j'imaginais tes réactions si tu avais été là, les fous rires qu'on aurait piqués, les babioles dont tu aurais empli ton sac (mais y avait pas de chaussures comme tu les aimes !).
Tiens, à propos de seins et de piquage de crise, j'ai d'ailleurs une proposition malhonnête : tu veux pas me prêter les tiens pour un chti moment ? J'ai un achat de maillot de bain sur le feu et je désespère... Promis, je te les rendrai comme neufs et même tout bronzés. Prêts à l'emploi, photo à l'appui ! (Je sens bien que mes tentatives d'amadouage vont pas marcher, mais j'essaie, hein)
A très très vite, ma coups. Je bouge demain pour où tu sais et quand tu viendras, sûr qu'on prendra l'avion !
Chut !
La 1° photo me fait rigoler, mais la 2° est très belle, on dirait qu'elle a été faite par l'illustrateur du Petit Prince!
Je me demande si tu pourras être joignable sur ton île, alors j'attends d'en savoir plus.
Par osmose conjugale je suis devenue très patiente, donc à bientôt!
Je me demande si tu pourras être joignable sur ton île, alors j'attends d'en savoir plus.
Par osmose conjugale je suis devenue très patiente, donc à bientôt!
Ordalie - le 02/12/2009 à 18h55
Coucou Ordalie,
j'ai aussi flashé sur cette 2e illustration, poétique et très évocatrice.
Osmose conjugale ? Que diable, tu me parles d'un concept inconnu ! :)
j'ai aussi flashé sur cette 2e illustration, poétique et très évocatrice.
Osmose conjugale ? Que diable, tu me parles d'un concept inconnu ! :)
Chut !
Outre l'absolu du billet "Vingt kilos ..", il y avait déjà les mots d'Ether qui retinrent les miens, sans raison apparente, dans leur pudeur clandestine.
Et là, pire encore.
Alors Eluard, à la rescousse de nouveau :
"L'après-midi du même jour. Légère, tu bouges et, légers, le sable et la mer bougent."
Et là, pire encore.
Alors Eluard, à la rescousse de nouveau :
"L'après-midi du même jour. Légère, tu bouges et, légers, le sable et la mer bougent."
Slevtar - le 04/12/2009 à 14h56
Pudeur clandestine... Tu as l'art de l'émotion et du mot juste.
Je crois que j'ai laissé les recueils d'Eluard à Paris. Snif. Je vais vérifier aujourd'hui en ouvrant mon deuxième carton de bouquins !
Je crois que j'ai laissé les recueils d'Eluard à Paris. Snif. Je vais vérifier aujourd'hui en ouvrant mon deuxième carton de bouquins !
Chut !
Bon, j'ai mis un peu de temps à répondre, je sais...
Gros patient qui tombe et hop, plus d'Ether... Tu me connais, je me noie dans un verre d'eau!
Juste le temps de te répondre sur les seins.
Tu sais bien que je les garde, mes nibards! Je les aime, c'est à moâ!
Je suis prêteuse, mais pas pour ça!
Voilà, ça, c'est fait!
J'espère que tu es bien arrivée sur ton paradis... Et que qui tu sais est comme tu l'espèrais...(petit sifflement innocent...)
Plein de gros gros bisous ma belle!
Gros patient qui tombe et hop, plus d'Ether... Tu me connais, je me noie dans un verre d'eau!
Juste le temps de te répondre sur les seins.
Tu sais bien que je les garde, mes nibards! Je les aime, c'est à moâ!
Je suis prêteuse, mais pas pour ça!
Voilà, ça, c'est fait!
J'espère que tu es bien arrivée sur ton paradis... Et que qui tu sais est comme tu l'espèrais...(petit sifflement innocent...)
Plein de gros gros bisous ma belle!
Ether - le 05/12/2009 à 14h44
T'inquiète pas ma jolie, j'ai tout le temps du monde ! J'en profite pour te dire qu'il m'est toujours impossible d'accdéer aux comms de ton blog. Peut-être un problème
de paramétrage ou de pop-up ? C'est bizarre (et super rageant !), car le souci ne semble pas se poser sur d'autres blogs hébergés par Erog.
Pour les seins, aaah, je m'en doutais. :) J'ai entretemps relevé le défi opération mailot du haut (ou plutôt plat) de mon petit bonnet B. Reste plus que le bronzage à acquérir, maintenant !
Pour le reste, toujours le suspense... Je te dis quand je sais. :)
Enormes baisers !
Pour les seins, aaah, je m'en doutais. :) J'ai entretemps relevé le défi opération mailot du haut (ou plutôt plat) de mon petit bonnet B. Reste plus que le bronzage à acquérir, maintenant !
Pour le reste, toujours le suspense... Je te dis quand je sais. :)
Enormes baisers !
Chut !
Coucou Chut,
Je viens te souhaiter un très beau réveillon,de belles fêtes et t'envoyer tout plein de bonheur.
Te lire est un plaisir : merci beaucoup.
Avec toute mon amitié,
Des milliards de bises
Gilberte.
Je viens te souhaiter un très beau réveillon,de belles fêtes et t'envoyer tout plein de bonheur.
Te lire est un plaisir : merci beaucoup.
Avec toute mon amitié,
Des milliards de bises
Gilberte.
GILBERTE - le 24/12/2009 à 17h50
Gilberte, un grand merci pour ton mot et tes vœux !
J'espère que ces fêtes t'ont été douces. Je te souhaite une très belle année 2010, remplie de petits et de grands bonheurs. Tu es une personne rare, prends bien soin de toi.
Au moins autant de bise sen retour !
J'espère que ces fêtes t'ont été douces. Je te souhaite une très belle année 2010, remplie de petits et de grands bonheurs. Tu es une personne rare, prends bien soin de toi.
Au moins autant de bise sen retour !
Chut !
Que d'émotions en ce moment!
Le stress de ton départ, des adieux à l'aéroport, l'écriture de l'article, la lecture de tes mails, des réponses à tes mails et maintenant, la lecture de cet article!
Je vais finir déshydratée...
Etrange de te lire décrire notre rencontre...
Mais je bossais vraiment ce soir là!! Même si ça m'arrangeait bien et que j'avais prévu cette porte de sortie au cas où...
Pour moi aussi ma poupée tu es très vite devenue essentielle, avec la certitude d'avoir rencontré un être exceptionnel.
Un cadeau que la vie me faisait en m'offrant de découvrir l'intelligence, la sensibilité, la tolérance et l'audace réunis en une seule personne.
J'ai aussi plein de souvenirs qui s'égrainent sous mon crâne, retraçant notre histoire...
Peut être le écrirai je un jour...
A défaut de dire vraiment combien tu vas me manquer...
Mais sois en sûre; jamais je ne t'ai dit adieu!