Le blog de Chut !
Welles saisit le poignet droit de Laïs et le leva vers une menotte. Lorsque le cuir mordit sa peau, elle
cria de surprise.
À la seconde morsure, ce fut une plainte étouffée, mélange d'appréhension et de plaisir qui la clouait là, oiseau pris au piège, soulevant sa poitrine par
saccades.
Hormis cette pulsation à peine visible sous la veste, Laïs ne bougeait pas. Concentrée et comme absente, repliée en elle-même mais attentive au moindre son, elle tentait de percer le mystère que
lui dérobait le bandeau.
Où se trouvait-elle ?
Qui était là ?
Combien de personnes l'entouraient ?
D'un signe, Adrien m'ordonna de m'avancer. J'obéis en me demandant comment un homme toucherait une belle femme offerte. D'un contact franc et appuyé ou légèrement, à petites touches ?
Je pensai à mes amants puis à ces scènes entrevues dans un club libertin.
À l'empressement des mâles avides de chair, à leurs gestes durs, précis, exigeants. À cette folie qui les emportait, volontaires et crispés alors que leurs fesses luisaient sous la lumière.
Enserrant les hanches de Laïs, je les comprimai jusqu'aux os, cheminai à rebours le long de ses reins, contournai ses fesses et pinçai ses cuisses.
Elle gémit.
Un pas en arrière et je déboutonnai sa veste. Le décolleté de sa robe apparut, si profond que son soutien-gorge se détachait, rouge sang, sur sa peau blanche. Ses seins formaient deux
montagnes jumelles séparées par un vallon. Je humai son parfum, vanille et sueur, avant d'y glisser mon menton, ma bouche, ma langue.
Welles entra dans notre danse. Il épousa d'une enjambée la courbe de son échine, avançant, reculant sans la toucher au
rythme de ses oscillations. Lorsqu'il posa une paume sur sa taille, Laïs, comme cabrée sous la mèche d'un fouet, sursauta.
Qui était là ?
Adrien, se faufilant entre nous, glissa ses mains sur ses côtes.
Combien de personnes l'entouraient ?
La tête de Laïs tournait.
Entre tous ces doigts qui s'enhardissaient, s'immisçaient sous ses vêtements, couraient le long de ses mollets et remontaient à son soutien-gorge, le tirant, l'abaissant, le dégrafant pour en faire poindre, sourdre, jaillir les tétons, elle perdait le compte.
Compte perdu comme celui des bouches, des dents, des langues qui l'embrassaient, la léchotaient, la
mordillaient, habillée mais déjà nue, flageolante et debout, lèvres mordues au sang.
Adrien remonta sa robe sur son bassin.
Les bas coupaient d'une rayure sombre ses cuisses charnues. Au-dessus de la jarretière s'ourlait un renflement adorable, enchaîné en pente douce à ses fesses imposantes.
Laïs n'était pas une femme. Elle était la femme dans sa splendeur, l'amante, l'épouse et la mère au bassin triomphant, la divinité fertile des moissons du plaisir.
Lové entre son entrejambe se dessinait le triangle d'un tissu humide. J'y égarai mes doigts, les retirai pour les porter à mon visage, les sentir, les lécher, résistant à l'envie de m'agenouiller
pour la boire.
Le temps de redevenir femme avait sonné.
Je m'éclipsai pour me dépouiller de ma chemise et de mon pantalon, détachai mes cheveux, me parfumai et
enfilai une paire d'escarpins. Revenant au salon, je les fis à dessein claquer sur le parquet.
Un frisson secoua Laïs de haut en bas.
Combien de personnes l'entouraient ?
Ployée
sous les caresses des deux hommes, jambes écartées, robe rabattue sur les épaules, bas plissés sur les chaussures,
elle était plus nue que nue.
S'apercevait-elle seulement de son impudeur ?
Protégée par le voile de la cécité, elle aurait pu s'en effrayer ou en jouir, au moins autant que nous
qui jouissions de la voir rendue sans réserves à notre pouvoir.
Il faudrait que je fasse tout moi-même pour avoir un blog sur mesure, mais je crains de me lancer là-dedans... Pas très douée, la fille.
Je m'y mets bientôt, promis !
Amitiés et bises à toi.
Comme quoi... Le mieux est l'ennemi du bien, d'autant que je suis d'accord avec vous !
Bisous ma coup's (modère le ce com, il sert à rien lol)
(Hin hin, rire de hyène lubrique)
Ouais, je vois le truc.
Sur Canalblog, on peut ouvrir d'autres blogs avec le même compte et les garder privés. C'est bien pratique pour se faire la main sur le bidouillage de code ^^
Je suppose que tu peux faire pareil sur OB?
Et puis, si tu fais une sauvegarde de ta présentation dans ton ordi, tu es protégée en cas de plantage: hop, tu remets l'ancienne version, et ça remarche...
Fut un temps, j'avais cherché comment insérer de petits gadgets sur la page (un compteur des visites, par ex) et j'ai décroché dès la 1re ligne d'explications. Pourtant, ça ne doit pas être sorcier !
Autant dire que c'est pas gagné. Ni perdu, d'ailleurs (mais peut-être plus perdu que gagné, quand même...).
mais n'en n'oublie pas de nous donner la suite! Je me languis, moi!
(ha! je peux te dire ça, maintenant, j'en ai 3 d'avance sur toi! Na!)
Oui, faut que je m'y colle et attelle. J'aurais pu écrire auj' "comment j'ai failli tomber amoureuse de mon cardiologue qui m'a poupougné les seins pendant une demi-heure avec son bras brûlant comme la braise" mais je vais m'abstenir. Abstinence power en ce moment !
La preuve : une bonne douche, une camomille et au dodo.
Les zémotions, ça crève. Pfff, je me fais vieille.
Mais seul le résultat compte. Et ouf, il est bon (le cœur, mais aussi le cardiologue, en fait. Puis il est mignon... le cardiologue, parce que le cœur, bof).
En fin de compte, connaitra-t-on un jour la suite ?
Arf, j'ai peur de ne pas revenir sur ce texte commencé il y a trop longtemps. Peut-être, un jour, dans mes mémoires (si je ne perds pas la tête entretemps !).
Merci Vagant.