Le blog de Chut !

Le début ici. Ayal quitte Oulan Bator le lendemain, direction le parc national de Gorkhi-Terelj. À sa lisière se dresse la yourte de Boro, son guide.…
Jeu 17 jan 2013 14 commentaires

J'adorerais plonger en eau chaude... Ou juste pas froide. Dernière rencontre avec l'océan Indien en avril dernier... Mais j'étais en Afrique.

Hélas non, pas de voyage possible là maintenant. Pas qu'une fuite en avant ne m'attire pas... Si vous saviez, mais j'ai de solides chaines qui me retiennent ici. Chaines choisies, et pour certaines aimées, mais entraves malgré tout.

Ceci dit, si vous passez en Belgique, je vous emmène plonger en carrière: les eau sombres et saumâtre, d'un vert opaque contant et dans lesquelles, si la chance vous sourit, vous appercevrez peut-être un brochet qu'on dit argenté et que je qualifie de gris... Et le bonheur d'en sortir pour quitter la température (constante de décembre à mars!) de 4°c, pour s'escrimer sous la neige à enlever sa 8mm toute collante?

Tentée? Ca ne se refuse pas, mmh?

 

Latis - le 21/01/2013 à 21h50

Latis,

j'adore votre description des merveilles sous-marines belges. En effet, je ne me tiens plus d'impatience de plonger avec vous en Europe !!

4 degrés en 8mm ? J'étais sûre que c'était en étanche ! Pour vous dire, je claque des dents en 5 mm après 45 mn dans une eau à 29 degrés... Si je suis en forme, ce n'est qu'à la 2e plongée et non à la première, mais le froid et moi ne sommes plus amis du tout.

C'est ça, de vivre sous les tropiques... En dessous de 22 degrés, c'est la Sibérie !

Et pourtant, un de mes rêves est de plonger sous la glace... Cherchez l'erreur ! Mais la lumière y est si belle, avec la fantastique découpe des icebergs...

Chut !

Et voilà, le dilemne se repose. Vos derniers textes sont magnifiques (encore).

Et je ne trouve rien de pertinent à en dire ... (le "j'aime beaucoup ce que vous faites" a ses limites !!).

Pourtant j'entends votre envie d'un retour, d'un commentaire, d'une impression. Elle est même très légitime !

Donc voilà, j'aurais commenté pour dire que je ne sais pas quoi dire ! :D

Et s'il le faut, je continuerai ;)

Quine - le 22/01/2013 à 15h36

Merci pour le fou rire, Quine !

Le "j'aime beaucoup ce que vous faites" est particulièrement croustillant !

Il me rappelle aussi des souvenirs de regards grivois plongeant sur mon décolleté (pourtant pas très fourni !).

Je suis contente que les derniers textes vous aient plu. Si si. Moi aussi j'aime beaucoup ce que vous faites ! :D

Chut !

Pour ce qui est des réflexions que tes (allons-y pour le tutoiement, donc :-) ) écrits m'inspirent, il y en a de toutes bêtes. J'ai pas mal ruminé à propos du billet sur les boîtes par exemple. Au début, je l'ai trouvé un peu déprimant, et puis, en y réfléchissant un peu, je me suis rendu compte que c'était très vrai et que j'avais un stock de boîtes aussi. Et de là je suis partie à penser aux pages qui se tournent, à celles qu'on n'arrive pas à tourner, aux bouts de vie dont on sait dès le départ qu'ils seront éphémères et aux choses et aux relations qui perdurent. C'est tout simple, mais j'aime bien les lectures ou conversations imprévues qui m'entraînent dans des réflexions auxquelles je ne me livrerais pas spontanément.

Et merci pour les compliments. :-)

Marie - le 23/01/2013 à 16h23

Marie,

pardon de ce long retard indépendant de ma volonté. Je reprends maintenant le fil de interrompu notre discussion.

Tu as raison dans le fond, le billet sur les boîtes, à la fois un retour sur le (mon) passé et une réflexion d'ordre plus général, n'est pas très gai. On a tous nos boîtes sans forcément se l'être formulé de cette façon, ou en utilisant d'autres mots : cycles, périodes... Et par delà les boîtes déjà fermées, des relations en cours qui n'appartiennent (encore) à aucune.

Tiens, voilà un encore qui sonne bien pessimiste ! :)

Sûrement l'expatriation m'a-t-elle rendue encore plus sensible à ce "phénomène". Mon départ a entamé un nouveau cycle, un nouvel ensemble de boîtes en rabattant le couvercle sur d'autres - et pas forcément celles que j'aurais cru !

 

Tu as raison aussi sur le cours imprévu de nos réflexions : c'est la magie des échanges que de nous placer sous un angle qui ne nous était pas familier, de nous bousculer un peu parfois.

La richesse que nous apporte les autres, voilà une vraie richesse en soi si l'on a l'ouverture, la disponibilité d'esprit, la curiosité - et parfois le courage ! - de l'accueillir.

 

Mais de rien, c'est sincère. :)

Chut !

Je savais que vous seriez tentée... Et le plus beau: je vous offre les frites à la sortie de l'eau: 4000 calories à ingèrer d'un coup, juste pour arrêter de claquer des dents!

En étanche, oui... J'ai essayé une fois mais s'équilibrer est alors difficile. Donc, pour également d'obscures raisons financières, je reste en humide. Et pourtant comme vous, je hais l'eau froide. Mauvais  <a href="http://passager-rouge.blogspot.be/2012/11/une-histoire-de-temperature.html">souvenir</a>  (je viens d'apprendre à faire ce type de liens, alors je ne m'en lasse pas)

Plaisir masochiste? En fait non; besoin d'appesanteur et d'être dans ma bulle, parfois.

Latis - le 23/01/2013 à 22h53

Bonsoir Latis,

pardon pour ce retard de réponse !

J'accepte volontiers les frites mais euh, vous m'en voudrez beaucoup si je reste sur la berge à m'empiffrer ? En revanche, comptez sur moi pour vous frictionner à la sortie de l'eau !

Bien d'accord avec vous : qu'il y ait rien - ou si peu à voir - dans le monde sous-marin belge n'ôte pas le plaisir de ce loisir pour lui-même. Une trêve relaxante, apaisante, avec cette merveilleuse sensation de flotter... Comparable à une bonne séance de méditation, les frites en plus !

En vous lisant j'ai pensé à Neutral Buoyancy, un livre écrit par un passionné. Il y évoque très bien des sensations de la plongée, si uniques et intenses que certains plongeurs préfèrent, justement, les eaux plus arides (si j'ose dire) : ça les distrait d'eux-mêmes et les déloge de leurs bulles !

Chut !