Le blog de Chut !
Couteau ?
Affirmatif.
Kit de survie ?
Affirmatif.
Médicaments, compresses, seringues ?
Affirmatif.
Robe de plage et maillots de bain, chaussures de marche et espadrilles, chemises et débardeurs ?
Affirmatif.
Mon sac est à nouveau dans le couloir, rempli d'affaires indispensables ou futiles. Pour le charger à demi-bloc, une heure me suffit.
L'autre heure fut consacrée à un minutieux travail de photocopies : cette foule de papiers à transporter pour m'envoler, passer les frontières, me faire soigner, fouler à nouveau les mêmes sols, en aborder d'autres, plonger, conduire peut-être.
Le plus long fut de choisir les livres. Je rampai le long de mes longues bibliothèques, stoppant devant des romans, les feuilletant, les reposant.
Lors de mon dernier voyage, j'eus une intuition : Femmes qui courent avec les loups. Je l'emportai et j'eus raison.
Pour ce voyage-là, je donnerai dans la psychologie : Victime des autres, bourreau de soi-même et Le Courage d'être soi.
Tout un programme d'être de la Thaïlande à Bornéo, en passant probablement par les Philippines.
Oui, je sais... Là-bas, il y a des typhons.
Voilà. L'appartement est en ordre, la vaisselle lavée, les factures payées, je suis prête.
Prête à me glisser sous les draps et, après une trop courte nuit, sous ma maison-sac. À la larguer dans la première chambre d'hôtel. À la porter en autarcie sur les chemins.
Elle est d'ailleurs si grande que, pliée en deux, je pourrais me réfugier dedans.
Cinq semaines à retailler la route. À repartir vers moi après ce si dur juillet qui me vit larve et amazone.
Dans un lieu, la maison d'Ethan, je suis attendue. Dans d'autres, je surgirai à l'improviste. Par exemple, le Gecko Bar ignore encore notre rendez-vous pour le petit-déjeuner.
Cinq semaines à vivre plus, mieux. À vivre, tout simplement, loin de ce Paris que j'adorais mais qui à présent m'étouffe.
Cinq semaines, cest long pour beaucoup, rien pour moi. Et ce n'est surtout pas ce que j'avais prévu.
Malgré le destin qui s'est mêlé de changer mes plans, la direction est toujours : droit devant.
Affirmatif.
Kit de survie ?
Affirmatif.
Médicaments, compresses, seringues ?
Affirmatif.
Robe de plage et maillots de bain, chaussures de marche et espadrilles, chemises et débardeurs ?
Affirmatif.
Mon sac est à nouveau dans le couloir, rempli d'affaires indispensables ou futiles. Pour le charger à demi-bloc, une heure me suffit.
L'autre heure fut consacrée à un minutieux travail de photocopies : cette foule de papiers à transporter pour m'envoler, passer les frontières, me faire soigner, fouler à nouveau les mêmes sols, en aborder d'autres, plonger, conduire peut-être.
Le plus long fut de choisir les livres. Je rampai le long de mes longues bibliothèques, stoppant devant des romans, les feuilletant, les reposant.
Lors de mon dernier voyage, j'eus une intuition : Femmes qui courent avec les loups. Je l'emportai et j'eus raison.
Pour ce voyage-là, je donnerai dans la psychologie : Victime des autres, bourreau de soi-même et Le Courage d'être soi.
Tout un programme d'être de la Thaïlande à Bornéo, en passant probablement par les Philippines.
Oui, je sais... Là-bas, il y a des typhons.
Voilà. L'appartement est en ordre, la vaisselle lavée, les factures payées, je suis prête.
Prête à me glisser sous les draps et, après une trop courte nuit, sous ma maison-sac. À la larguer dans la première chambre d'hôtel. À la porter en autarcie sur les chemins.
Elle est d'ailleurs si grande que, pliée en deux, je pourrais me réfugier dedans.
Cinq semaines à retailler la route. À repartir vers moi après ce si dur juillet qui me vit larve et amazone.
Dans un lieu, la maison d'Ethan, je suis attendue. Dans d'autres, je surgirai à l'improviste. Par exemple, le Gecko Bar ignore encore notre rendez-vous pour le petit-déjeuner.
Cinq semaines à vivre plus, mieux. À vivre, tout simplement, loin de ce Paris que j'adorais mais qui à présent m'étouffe.
Cinq semaines, cest long pour beaucoup, rien pour moi. Et ce n'est surtout pas ce que j'avais prévu.
Malgré le destin qui s'est mêlé de changer mes plans, la direction est toujours : droit devant.
Mer 12 aoû 2009
2 commentaires
Alors bon voyage ma belle !!!
MissK - le 12/08/2009 à 10h39
Merci belle guerriere !!!
200 metres et j ai les pieds dans l eau... mais j ai toujours eu peur de me baigner dans l obscurite, je crains les monstres des profondeurs (comme quoi, je suis bonne pour une autre serie de plongees de nuit, moi !).
Bon courage- ou mieux : bonnes vacances a toi et a ta petite tribu !
200 metres et j ai les pieds dans l eau... mais j ai toujours eu peur de me baigner dans l obscurite, je crains les monstres des profondeurs (comme quoi, je suis bonne pour une autre serie de plongees de nuit, moi !).
Bon courage- ou mieux : bonnes vacances a toi et a ta petite tribu !
Chut !
chok dee na krub
celui qui est resté - le 16/08/2009 à 08h46
Oh, un revenant, chic !!!
Mais euh... Tu parles pas chinois, maintenant ? :)
Xiexie, buddy !
Mais euh... Tu parles pas chinois, maintenant ? :)
Xiexie, buddy !
Chut !