Le blog de Chut !
Qu'est-ce qu'une femme ? La question a tout l'air d'un piège. C'en est un. Si on me l'avait posée avant, je m'en serais tirée tant bien que mal. Par…
Lun 8 sep 2008
14 commentaires
Ma BBP,
Je ne suis pas plus "super" qu'une autre sauf que je me bats, parce que la vie ne nous épargne jamais, mais je me bats et quoiqu'il arrive je garde la tête haute, je vis avec mes vieux démons je les ai apprivoisés et je "nargue" la vie avec mon bonheur qui dérange avec mon bonheur que certains trouve anormal "çà cache quelque chose tu es trop heureuse toi !!!" m'a dit un jour une collége, mort de rire, je lui ai dit écoute passe par quoi je suis passée, restes debout et là promis je te le donne mon bonheur. Le bonheur c'est dur, parce qu'à tout moment on peut nous l'enlever, c'est dur quand on ne permet plus la médiocrité, on ne permet plus la demi mesure, oui c'est le bonheur parfait et tout le temps.
Tu es aussi une super Nana, tu ne le sais peut-être pas assez, tu as perdu quelqu'un qui te regardait comme çà, et aujourd'hui tu recherche ce regard, il viendra il te faudra juste le laisser approcher, glisser, te laisser aller, sans demi-mesure, sans bouclier, sans armure.... Mais tu sentira tout çà, tu te diras oui c'est çà, c'est là c'est lui, et toute les évidences passées te paraîtront dérisoire, oui cela existe, oui on a tous un double, une piéce manquante, un partenaire, celui qui finit nos phrases, celui qui en un regard sait comprend ressent. Oui cela existe ce n'est pas illusoire, ce n'est pas un rêve.
Je te le souhaite vraiment du fond du coeur.
Je t'embrasse très fort.
jova - le 19/09/2008 à 09h36
Bonjour ma belle,
tout d'abord, mes excuses pour avoir autant tardé à publier ton commentaire. Je voulais le garder un peu pour moi avant (égoïste, la fille !) :)
Pis je me trouve toute bête, parce que je n'ai pas grand-chose à ajouter ni commenter. Je pense comme toi que le bonheur (ou plutôt l'apaisement) a un prix. Qu'il sont difficiles à atteindre, mais que nous sommes les acteurs de nos propres vies et qu'il nous revient de faire des choix parfois très douloureux pour y accéder : tourner le dos à ce que ne nous convient pas en nous faisant violence, parce qu'on reconnaît qu'on s'est engagés dans une impasse.
En tout cas, ton équilibre et ton bonheur, même durement acquis, font vraiment plaisir à lire (et à voir, j'en suis sûre !).
Yé t'embrasse méga fort, BBP.
tout d'abord, mes excuses pour avoir autant tardé à publier ton commentaire. Je voulais le garder un peu pour moi avant (égoïste, la fille !) :)
Pis je me trouve toute bête, parce que je n'ai pas grand-chose à ajouter ni commenter. Je pense comme toi que le bonheur (ou plutôt l'apaisement) a un prix. Qu'il sont difficiles à atteindre, mais que nous sommes les acteurs de nos propres vies et qu'il nous revient de faire des choix parfois très douloureux pour y accéder : tourner le dos à ce que ne nous convient pas en nous faisant violence, parce qu'on reconnaît qu'on s'est engagés dans une impasse.
En tout cas, ton équilibre et ton bonheur, même durement acquis, font vraiment plaisir à lire (et à voir, j'en suis sûre !).
Yé t'embrasse méga fort, BBP.
Chut !
Je n'aurais probablement pas osé m'introduire dans cet espace dédié aux réactions si aucun autre homme ne l'avait fait avant moi...
Je tenais juste à te dire avec force qu'une femme, une vraie, n'a pas besoin ni de jupe, ni de bas pour exister et scintiller en tant que telle, tu en es la preuve vivante...Tu viens de te mettre à nue et de m'émouvoir aux larmes comme rarement je l'ai été ...Pourtant, jamais nous ne nous sommes vus ! Touché en plein coeur, sans jupe, ni bas....
Courage ! Le pire n'est jamais certain.
Léo - le 25/09/2008 à 12h27
Tiens, c'est drôle que tu m'écrives cette petite phrase à propos du pire : elle est l'adage de quelqu'un que j'apprécie beaucoup. Je ne crois pas commettre une
indiscrétion en précisant qu'il s'agit du premier homme qui a réagi à cet article.
Merci pour tes mots, Léo. Et y a des erreurs qu'on peut facilement réparer. :)
Je t'embrasse.
Merci pour tes mots, Léo. Et y a des erreurs qu'on peut facilement réparer. :)
Je t'embrasse.
Chut !
Les mots...Justement! Voilà pourquoi tu es une femme rare, si atypique...Il y a tant de choses qu'une femme ne comprend pas, dans ce qui se passe dans son corps, sa tête... Et toi, tu ne te contentes pas seulement d'essayer de dompter tes réactions, tu en retranscris fidèlement et avec talent le nectar dans tes écrits ! Parmi les femmes de ma vie, celles qui m'ont le plus marquées n'ont pas été les plus belles (encore faudrait il que je sache ce qu'est le beau), ni celles avec de belles jupes et des bas érotiques, mais les deux avec lesquelles j'ai noué de longs échanges par l'écrit, les mots, avant, pendant, et après notre relation, comme un journal intime au long cours propre à notre histoire, dont seules 2 personnes auraient eu la clef...L'instant et le plaisir, aussi intenses soient-ils, se consumment toujours vite...Les mots restent...Sur mon lit de mort, je sais que je me rappellerai au bon souvenir de ces deux femmes car j'aurai sondé le plus profond de leur intimité, leurs mots, héritage de leur féminité...sans jupe, ni bas...Je t'embrasse
Léo - le 26/09/2008 à 14h34
C'est étrange mais je ne peux pas m'empêcher de me mettre à la place de ce type. Et je pense à la dose d'égoisme et de ... mensonge ? saloperie ? ... qu'il faut parfois avoir pour être libre et heureux. Quitte à laisser les gens qu'on aime ou qu'on a aimé sur le bord du chemin.
Christian - le 06/08/2009 à 14h11
Sans aller jusqu'à me mettre à sa place, car j'en aurais été incapable, je comprends son attitude. Ce qui ne veut pas dire que je l'accepte, ni que je la trouve
humainement justifiable. Mais on peut comprendre sans pardonner.
Même avec le recul, une blessure est restée. Avec mes problèmes actuels, qui ne sont pour une part que le prolongement médical de cette triste période, elle s'est ravivée. Peur irrationnelle, viscérale, d'être à nouveau rejetée par les hommes qui pourraient m'aimer. D'être considérée comme une infirme ou un objet de pitié.
Mais la situation actuelle est différente, puisque je n'ai personne dans ma vie. Les réactions des hommes qui m'entourent ont de plus été aux antipodes de celles qu'il a eues, lui. Ce soutien inattendu, tant je m'attendais à l'inverse, a été la cause de beaucoup de larmes. Mais de reconnaissance et non de sang.
Je n'ai finalement désespéré ni des hommes ni de la confiance que je plaçais en certains. Je crois que ça s'appelle "un progrès". Fragile car susceptible d'être remis en cause à la moindre alerte, mais il y a comme du mieux.
Même avec le recul, une blessure est restée. Avec mes problèmes actuels, qui ne sont pour une part que le prolongement médical de cette triste période, elle s'est ravivée. Peur irrationnelle, viscérale, d'être à nouveau rejetée par les hommes qui pourraient m'aimer. D'être considérée comme une infirme ou un objet de pitié.
Mais la situation actuelle est différente, puisque je n'ai personne dans ma vie. Les réactions des hommes qui m'entourent ont de plus été aux antipodes de celles qu'il a eues, lui. Ce soutien inattendu, tant je m'attendais à l'inverse, a été la cause de beaucoup de larmes. Mais de reconnaissance et non de sang.
Je n'ai finalement désespéré ni des hommes ni de la confiance que je plaçais en certains. Je crois que ça s'appelle "un progrès". Fragile car susceptible d'être remis en cause à la moindre alerte, mais il y a comme du mieux.
Chut !