Le blog de Chut !
En hiver, j'ai souvent les mains glacées. C'est fort désagréable et inesthétique : mes doigts gourds, rougis de froid et marbrés de blanc,
rechignent à se plier. La seule parade ? Porter des gants.
Voilà qui tombe à pic, j'adore ça.
Les gants... complices de tous les forfaits, armes des cambrioleurs et des malfaiteurs. Leur pouvoir de suppression me fascine. Une fois enfilés, ils effacent ce qui différencie chacun des cinq (six ?) autres milliards d'humains : ses empreintes digitales.
À mes yeux, ils sont une sorte de gomme magique, de plus entraînant le moins, de disparition à la Pérec - dont le nom, justement, ne contient pas la lettre E.
"Je suis passée ici mais de mon passage, il ne reste aucune trace."
Soudain, grâce à eux, je suis devenue fantôme. Car toucher avec des gants, c'est pour moi ne pas toucher. Une façon subtile d'interdire le contact direct à l'autre, de préserver ma peau de la sienne, de lui bloquer l'accès : tant que tu n'auras pas montré patte blanche, je n'enlèverai pas mon armure.
Guerriers, les gants ? Oui, lorsqu'il sont jetés par les chevaliers en signe de duel. Mais la provocation n'exclut pas la délicatesse : en prendre, c'est faire usage de politesse ; les laisser tomber, une invitation suggestive adressée à un galant pour les ramasser, avec option sur la couleur beurre frais des demandes en mariage.
Glissés sur les doigts, ajustés aux poignets pour mettre en valeur leur finesse, tirés au-delà des coudes, ils font aussi des bras une des parties les plus érotiques du corps féminin.
Rehaussés d'une grosse bague, ils sont le chic absolu.
En cuir, la marque des Amazones.
En vinyle, des préludes aux plaisirs fétichistes.
À la maison, j'en possède plusieurs paires. Ma préférée (pour l'instant) est en satin rouge, longue et plissée. Une vraie paire de cocotte ou de chanteuse de cabaret. Ne manque que le chapeau-claque pour entrer dans la danse... Là où j'en perdrai un, peut-être.
Parce que mon problème avec les gants, c'est ma tendance à les dépareiller.
Et qu'est-on lorsqu'on égare sa moitié ?
Voilà qui tombe à pic, j'adore ça.
Les gants... complices de tous les forfaits, armes des cambrioleurs et des malfaiteurs. Leur pouvoir de suppression me fascine. Une fois enfilés, ils effacent ce qui différencie chacun des cinq (six ?) autres milliards d'humains : ses empreintes digitales.
À mes yeux, ils sont une sorte de gomme magique, de plus entraînant le moins, de disparition à la Pérec - dont le nom, justement, ne contient pas la lettre E.
"Je suis passée ici mais de mon passage, il ne reste aucune trace."
Soudain, grâce à eux, je suis devenue fantôme. Car toucher avec des gants, c'est pour moi ne pas toucher. Une façon subtile d'interdire le contact direct à l'autre, de préserver ma peau de la sienne, de lui bloquer l'accès : tant que tu n'auras pas montré patte blanche, je n'enlèverai pas mon armure.
Guerriers, les gants ? Oui, lorsqu'il sont jetés par les chevaliers en signe de duel. Mais la provocation n'exclut pas la délicatesse : en prendre, c'est faire usage de politesse ; les laisser tomber, une invitation suggestive adressée à un galant pour les ramasser, avec option sur la couleur beurre frais des demandes en mariage.
Glissés sur les doigts, ajustés aux poignets pour mettre en valeur leur finesse, tirés au-delà des coudes, ils font aussi des bras une des parties les plus érotiques du corps féminin.
Rehaussés d'une grosse bague, ils sont le chic absolu.
En cuir, la marque des Amazones.
En vinyle, des préludes aux plaisirs fétichistes.
À la maison, j'en possède plusieurs paires. Ma préférée (pour l'instant) est en satin rouge, longue et plissée. Une vraie paire de cocotte ou de chanteuse de cabaret. Ne manque que le chapeau-claque pour entrer dans la danse... Là où j'en perdrai un, peut-être.
Parce que mon problème avec les gants, c'est ma tendance à les dépareiller.
Et qu'est-on lorsqu'on égare sa moitié ?
Mar 15 jan 2008
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